On nous dit qu’il n’y a vraiment que sept couleurs, violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge dans un arc-en-ciel. Ces couleurs comptées relèvent de la culture, mais aussi de la biologie et de la physique.
Mais nous aimerions savoir combien devrait-il y avoir de joueurs de chaque club et de chaque région pour former une équipe nationale. Difficile comme question, mais heureusement que la raison, dans ce cas précis, l’emporte sur les réponses ou suggestions qui ne pourraient être que subjectives. Pour sélectionner un joueur, il y aura toujours cette question d’appréciation qui entre en ligne de compte, en plus des projections techniques que seul le staff responsable connaît.
Besoin de soutien
Des commentaires, réflexions, regrets, lamentations et autres réactions fleurissent dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Ils valent ce qu’ils valent et sont dignes de respect. Sauf lorsqu’ils expliquent le choix en l’étayant d’un argument mettant en exergue une région, la Tunisie est une et indivisible, ou une équipe, alors que seul un arc en ciel, d’après les biologistes et les physiciens, contient des couleurs immuables.
Pourtant, nous sommes à peu près certains que si cette sélection, ce choix a été fait par monsieur Dupont, personne n’aurait pipé mot. Alors que l’équipe nationale, tout comme le football tunisien, traverse une passe difficile, ce doute né de ces insinuations dessert les intérêts et desserre les liens entre les joueurs tout en remettant à l’ordre du jour un régionalisme d’une autre ère. Ceux qui ont fait prévaloir ces arguments oublient que la préparation d’une équipe commence par la mise en confiance. Et nos joueurs ont besoin de ressentir que leur public est à leurs côtés.
Nous pensons que cette admirable solidarité, qui a spontanément surgi pour assister Moez Hassen à la suite de sa blessure, refasse surface et s’exprime à l’occasion de ces deux matchs difficiles contre Madagascar et la Gambie.
L’équipe de Tunisie a besoin de ce soutien.