Les Cabistes ont montré leurs limites. Ça devient lassant et inquiétant pour la suite.
C’est devenu inquiétant pour de bon ! On a pensé que le passage à vide n’était que provisoire et qu’il fallait donner du temps au temps. Et, dans la foulée, le déclic était pour bientôt… Seulement plus on avance dans la compétition et plus ça se complique ! La dernière déception est venue du match contre la JSO au Stade Zouiten, un match à l’issue duquel les Cabistes ont, à nouveau, manqué une belle opportunité de remporter une première victoire. La déception était grande dans les rangs des fans «jaune et noir». Il y a de quoi! Le CAB prend un but «stupide» sur cette faute impardonnable de Bouallegui offrant une balle en or à l’attaquant omranien, Hadhri, qui ne se fait pas prier pour ouvrir la marque dès la 16’. Au fur et à mesure que le chrono avançait, les Cabistes donnaient l’impression qu’ils prenaient confiance en leurs moyens. Mais au vu du jeu qu’ils développaient, on a vite compris que ces moyens-là étaient vraiment limités. Pour preuve, même en supériorité numérique, ils ont été incapables de forcer la décision et faire la différence. Certes on a assisté, en seconde mi-temps, à un match attaque contre défense. Toutefois, cette domination, très stérile, n’a pas porté ses fruits au tableau d’affichage. Pourtant on a cru, dans le camp bizertin, que le but de l’égalisation, signé Cissoko, allait donner des ailes aux Cabistes qui ont confondu, à cette occasion, vitesse et précipitation. N’est-ce pas Balbouz surtout en fin de partie ? Et paradoxalement quand il aurait fallu faire vite, on a cafouillé et traîné devant les bois adverses .Qu’en pense Fellahi ? Ce dernier a failli, quelques minutes plus tôt, libérer les siens mais le poteau gauche du gardien de la JSO en a voulu autrement.
Pas encore la recette
Il s’est avéré que deux semaines n’ont pas suffi à Sofiene Hidoussi pour trouver la meilleure combinaison dans la composition d’une équipe tranchante. Il a beau convertir Aymen Amri en latéral droit et titulariser Favour Oneymaechi en attaque à côté de Ahmed Amri, rien n’a changé sur le plan de l’efficacité. Voilà pour le onze de départ, inédit une énième fois. Quant au coaching, il n’a rien apporté d’intéressant si ce n’est le dépaysement de Guessmi et Rhimi respectivement sur les flancs droit et gauche de la défense et les limites techniques de Balbouz et Diop Seydi. Seul Fellahi a tiré son épingle du jeu.
En somme, avec un jeu aussi approximatif, le CAB trouvera désormais d’énormes difficultés à sortir du bourbier dans lequel il s’est enfoncé dangereusement ! Les entraîneurs se succèdent et les mauvais résultats succèdent aux mauvais résultats. Le match nul contre une équipe amoindrie, et pas au mieux de sa forme, est aussi un mauvais résultat… Onze matches de joués, six défaites et cinq nuls : c’est mauvais ! Gageons que Hidoussi saura sauver l’équipe… mais ce ne sera pas de sitôt…