L’actuel président du Cnot semble se préparer à perdre sa qualité de président qui lui a permis d’intégrer le CIO.
La Presse — La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) soumettra plusieurs propositions concernant la composition du CIO à la 144e Session qui doit se tenir en Grèce du 18 au 21 mars 2025. Sur la base des recommandations de la commission pour l’élection des membres du CIO, la commission exécutive proposera la réélection de dix membres dans le respect de la limite d’âge, ainsi que la prolongation du mandat d’un membre, le changement de statut de deux membres et l’élection de deux membres honoraires.
Et comme par… hasard, nous avons relevé que, parmi les membres qui ont demandé à changer de statut, figure notre président du Cnot Mehrez Boussayane. « La commission exécutive a aussi accepté de proposer à la session, pour décision, le changement de statut de deux membres du CIO », lit-on dans le communiqué.
Mehrez Boussayene (Tunisie, qualité de membre liée à sa fonction de président du Comité national olympique tunisien, année de naissance : 1959, élu en 2023), de membre de par sa fonction au sein d’un Comité national olympique ou une association continentale de CNO à membre individuel indépendant ».
Plusieurs sortes de statuts sont, en effet, disponibles. Certaines personnes sont membres du CIO en raison de leurs statuts de présidents de fédérations ou d’instances nationales ou internationales, ou en tant que président d’un comité national olympique ou en tant que personne.
Pour quelle raison notre actuel président veut-il changer de statut ?
La présidence du Cnot, c’est fini ?
Sur le plan national, le président du Cnot sait pertinemment que la loi des structures sportives est en gestation. Le fait que le président de la République ait demandé d’accélérer sa parution pour remettre de l’ordre dans ce sport qui va à vau-l’eau pourrait lui faire perdre sa fonction de membre du CIO. Le président du Cnot s’est, de ce fait, empressé de demander un changement de statut auprès du CIO pour ne pas perdre sa place. Ce serait son choix et il est libre de le faire. Mais, alors, renonce-t-il à la présidence du Cnot ? En tant que membre indépendant, il ne peut représenter que sa personne, à moins qu’il n’ait une délégation et cette formule n’est pas à l’ordre du jour.
Une fois élu comme membre indépendant, la Tunisie pourra-t-elle se faire représenter par deux personnes ? C’est la question qui se pose. En tout état de cause, les récentes décisions de vider l’abcès qui gangrène le sport national sont en train de faire réfléchir plus d’un. Parce que personne n’est à l’abri….
