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Composé de l’Algérie, de la Libye, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie, le Maghreb est une région riche en ressources naturelles, culturelles et humaines, et, pourtant, l’absence d’intégration économique entre ces nations représente un frein majeur à leur développement collectif, souvent désigné sous le terme de «coût de non-Maghreb».
La Presse — Depuis la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989, tout le monde s’enthousiasmait pour l’intégration économique régionale, mais très vite, ces pays se sont heurtés à un mur d’obstacles politiques qui demeurent jusqu’à aujourd’hui. Le résultat est sans appel : les échanges commerciaux intra-maghrébins restent faibles, puisque cela représente moins de 5 % du commerce total des pays du Maghreb, un chiffre nettement inférieur à celui d’autres blocs régionaux célèbres comme l’UE ou autres. Une étude menée en 2017, par une équipe de recherche, a révélé que les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb atteignent péniblement 27,4 % de leur potentiel estimé. Il va sans dire que la marge de progression serait considérable si une véritable volonté politique venait balayer les obstacles virtuels. Dans les faits, l’absence d’intégration économique a des répercussions significatives sur les économies des pays maghrébins.
Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 13-02-2025