![](https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2022/04/lapresse.jpg?resize=850%2C491&ssl=1)
Frantz Fanon au Rio
Mercredi 19 février à 18h00 , le film « Frantz Fanon », film de Abdenour Zahzah dont le titre original est Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital Blida-Joinville au temps où Dr Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956 sera projeté au Rio. 1953, Algérie colonisée, Fanon, jeune psychiatre noir, est nommé médecin-chef de l’hôpital de Blida-Joinville. Il met en pratique la «psychothérapie institutionnelle» en opposition aux théories racistes de l’école d’Alger de psychiatrie, lorsque la guerre éclate dans ses propres services. En se replongeant dans les années que Frantz Fanon a passées à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, le film d’Abdenour Zahzah met en lumière la genèse de l’engagement anti-colonial de l’auteur de Peaux noires, masques blancs. Le documentaire de 1h30 minute se concentre sur les méthodes visionnaires de thérapie sociale qu’il a utilisées en tant que psychiatre en Algérie de 1953 à 1956 et dresse le portrait de cet homme politique de renom et militant de la décolonisation.
«Noir et blanc. Algérie 1953. Derrière le calme apparent, la violence coloniale est là, d’autant plus insoutenable qu’elle est dite et montrée sans éclat. Le film s’attache à rendre concrète la pratique, l’engagement, la pensée et la lutte de Frantz Fanon contre l’oppression et le racisme. Sans jamais céder aux sirènes du biopic, il nous invite à la distanciation plutôt qu’à l’identification. Alors à travers la force sereine et la détermination d’un homme c’est aussi l’histoire en marche d’une libération que nous prenons le temps de voir.» Ecrit Catherine Bizern – Cinéma du réel.
«Malédiction» de Taoufik Jebali les 14, 15, 20 et 22 février à 19h30
Des valises prêtes pour un voyage mystérieux vers l’inconnu, des individus piégés par la loi du silence, complices d’un système qui les brise ou innocents égarés dans un tourbillon sans fin. Un cercle vicieux où dépérit une société marginalisée, engloutie dans les futilités du quotidien, où l’éphémère croise l’éternel, où la vérité se dissipe, emportant avec elle l’espoir. Peut-être surgira-t-il d’une humanité nouvelle ou d’un monde encore inconnu.
Nouveau cycle de la pièce «J’ai rêvé de toi hier» au 4e Art
Le Théâtre National Tunisien présente une nouvelle série de représentations de la pièce «J’ai rêvé de toi hier» de Lobna Mlika et Brahim Jumaa. Les vendredi et samedi 14 et 15 février à 19h00 et le dimanche 16 à 17h00.
A quoi sert l’imaginaire ? Dans quelle intention nous agissons ? Que l’on soit envahi par la question et non pas par les possibilités de réponses. Parce que la réponse ne peut nullement être un tout cohérent dans une parfaite harmonie des bordures et des formes. Les frontières s’entrelacent puis se dissipent peu à peu comme une lueur dans l’obscurité… Comme une méduse dans l’eau… Comme un enfant dans le ventre de sa mère. Les questionnements de Lobna et Ibrahim cherchent une réponse qui ne viendra jamais. Et dans un va-et- vient entre réalité et fiction comme s’il n’y avait pas de frontières, l’œuvre s’inspire d’un incident réel qui a secoué l’opinion publique tunisienne en 2021 lorsqu’un élève a agressé son professeur à l’intérieur du lycée usant d’un couperet. Sondant les causes de la violence et ses motivations chez l’élève, racontant l’impact de ce traumatisme sur la mère de l’élève, l’œuvre s’articule autour de deux axes : la violence et la maternité.
Festival de la chanson tunisienne
Le comité directeur de la 23e édition du Festival de la chanson tunisienne (FCT) qui se déroulera du 8 au 11 mars 2025 a annoncé que la commission de sélection des œuvres musicales a retenu 26 candidatures parmi 149 dossiers examinés, se répartissant comme suit : 13 candidatures dans la catégorie «Nouvelles productions», 10 dans la catégorie «Compositions instrumentales» et 3 dans la catégorie «Interprétation individuelle libre».
Dans un communiqué de presse, l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca) a mentionné que les œuvres retenues ont répondu aux conditions concernant l’année de production et la durée de présentation, c’est-à-dire réalisées à partir du 1er janvier 2024 ou en cours de réalisation, sans dépasser la durée de quatre minutes.
Le festival de la chanson tunisienne est organisé par l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca), en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam, Ennejma Ezzahra) et la Direction de la musique et de la danse, sous l’égide du ministère des Affaires culturelles.
«La Promesse Brel»
Fort d’un succès éclatant sur les plus grandes scènes où il s’est produit, le spectacle musical «La Promesse Brel» débarque en Tunisie pour une représentation unique le 15 février 2025 à 19h00 au Théâtre municipal de Tunis. Conçu pour ceux qui auraient rêvé d’applaudir Jacques Brel, icône de la chanson française, ce spectacle est porté par le Français Arnaud Askoy, un interprète à la ressemblance troublante avec l’auteur-compositeur-interprète belge, tant dans la voix que dans l’allure. Sur scène, il est accompagné de deux musiciens français d’exception : Roland Romanelli, à l’accordéon et au violon, ainsi que le violoncelliste Jean-Philippe Audin.Depuis sa création en 2020, «La Promesse Brel» a conquis de nombreuses scènes prestigieuses, notamment l’Olympia à Paris, où il s’est joué à guichets fermés en octobre 2023. Après une récente tournée au Canada, le spectacle, acclamé tant par les publics que par la presse internationale, est déjà programmé pour plusieurs dates en 2026.
«Lignes en transe» de Amara Ghrab
«Lignes en transe» est l’intitulé d’une exposition rétrospective qui se tiendra du 15 février au 15 mars 2025 à la Maison des Arts du Belvédère à Tunis, à la mémoire de l’artiste peintre et architecte tunisien Amara Ghrab. Originaire de Zarzis, Amara Ghrab (1945-2023) a fait ses études en art à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris avant de poursuivre des études d’architecture à l’Université de Sorbonne.
Son œuvre artistique s’articule principalement autour de la lumière où il explorait les jeux de lumière dans l’espace bâti méditerranéen. L’exposition sera également une occasion pour découvrir une nouvelle parution, à savoir le livre «Amara Ghrab peintre et architecte épris de lumière» écrit par sa veuve Nadia Amara, qui a fait don au mois d’octobre 2024 de la bibliothèque personnelle de feu Amara Ghrab au Centre national d’art vivant (Cnav) communément connu par Dar El Founoun au Belvédère et qui regroupe une riche collection d’ouvrages de références et de livres sur les arts plastiques, en français et en arabe.
Une troisième édition pour «Biben el Medina»
Le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (Ticdce) a annoncé l’ouverture de l’appel à candidature destiné aux artistes et conteurs souhaitant participer à la troisième édition de la manifestation ramadanesque «Biben el Medina» (Les Portes de la Médina), qui se tiendra du 19 au 23 mars 2025. Le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé au 20 février 2025 à 15h00, informe un communiqué du Ticdce.
Cet événement, qui se déroule au cœur de la Médina de Tunis durant le mois de Ramadan, met en son et lumière les différents édifices architecturaux et monuments historiques et culturels de la médina et propose des parcours interactifs, des expériences immersives en réalité augmentée et réalité virtuelle, des projections en mapping et un large éventail d’activités et de circuits nocturnes.