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Le 22 février 2025, Kaïs Saïed a démontré une fois de plus qu’il a tenu toutes ses promesses en assurant le suivi de la Cité médicale les Aghlabides d’une manière pragmatique et méticuleuse et en démontant ceux qui croyaient qu’on devrait attendre des décennies pour voir se concrétiser ce grand projet bloqué.
La Presse — Les Kairouanais n’oublieront jamais l’interview accordée par le Président de la République le 2 février 2020 à Al Watania 1, en annonçant qu’il envisageait la création d’un grand pôle médical à Kairouan qui comprendrait des complexes résidentiels consacrés aux cadres médicaux et paramédicaux, un hôpital, des espaces commerciaux, des institutions universitaires, des espaces de loisirs et de détente, des écoles, des jardins d’enfants, un complexe culturel et touristique et des systèmes de traitement des déchets.
Dans cette interview, le Chef de l’Etat a précisé que cet important projet qui lui tient à cœur et dont il a parlé à de hautes personnalités étrangères permettra d’assurer des services sanitaires adéquats aux habitants des gouvernorats du Centre-Ouest, du Sud, ainsi qu’aux touristes et visiteurs algériens et libyens.
Mais c’était sans compter avec les pieuvres toujours à l’œuvre et qui ont beaucoup travaillé avec des parties internes et étrangères, pour empêcher la réalisation de la cité médicale les Aghlabides. En outre, certains internautes et chroniqueurs ayant des contacts avec des lobbies influents n’ont pas manqué dé critiquer cette décision présidentielle sous prétexte qu’il y a d’autres régions moins développées et plus isolées… La critique est aisée, mais l’art est difficile !
Il va sans dire que le Président de la République, qui considère la santé comme un droit constitutionnel pour tout être humain, n’a pas cédé aux pressions d’opposants liés à des réseaux criminels ne pensant qu’à leurs propres intérêts et qui voudraient que Kairouan reste sous-développée et dépendante des villes côtières. Et en attendant la manifestation d’investisseurs capables de financer ce mégaprojet qui permettra une vraie métamorphose socioéconomiques et médicale, le Chef de l’Etat n’a cessé de présider des réunions relatives aux projets bloqués, dont celui concernant la cité médicale les Aghlabides.
Ainsi, les Kairouanais n’oublieront pas deux dates : celle du 25 septembre 2023 où, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale, Saïed a annoncé l’examen de certains dossiers touchant à la sécurité générale du pays, tout en évoquant d’autres points dont la cité médicale les Aghlabides, en révélant que certains ont prié un pays étranger de ne pas financer ce grand projet qui verra le jour et celle du 17 septembre 2024, où le Chef de l’Etat a examiné lors de l’audience accordée à M. Kamel Maddouri, Chef du gouvernement, une série de projets de textes relatifs à plusieurs grands projets, dont notamment le décret portant création de la Cité médicale les Aghlabides définissant son organisation administrative et financière, ainsi que son mode de gestion dans le sens où un protocole d’accord a été signé à cet effet avec la République populaire de Chine.
Et le 18 septembre et 2024, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie Wang Li, a déclaré, lors de son passage dans une émission sur la Radio nationale, que son pays a présenté des avant-projets d’études de faisabilité contenant les grands projets, y compris celle de la Cité médicale les Aghlabides qui constitue la première étape pour avancer dans la réalisation de ce mégaprojet.
Chose promise, chose due
Par ailleurs, le 24 octobre 2024, le Chef de l’Etat a présidé la réunion du Conseil des ministres et a réitéré son grand intérêt au projet de création de cette cité médicale car il est persuadé que ce mégaprojet aura des répercussions positives sur la santé ainsi que sur de nombreux autres secteurs
Quelque semaines plus tard, des informations circulant sur les réseaux sociaux affirmant que la Cité médicale les Aghlabides serait peut-être réalisée dans plusieurs décennies ont refroidi quelque peu l’enthousiasme des citoyens, très déçus, tout en pensant qu’ils ne vivraient certainement pas dans vingt ou trente ans.
Un ouf de soulagement!
Puis vint la date du 22 février 2025 qui a démontré une fois de plus que Kaïs Saïed a tenu toutes ses promesses en assurant leur suivi d’une manière pragmatique et méticuleuse et en démontant ceux qui croyaient qu’on devrait attendre des décennies pour voir se concrétiser ce grand projet bloqué.
En effet, au cours de l’entretien avec le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, Kaïs Saïed a souligné que les travaux de réalisation de la Cité médicale les Aghlabides à Kairouan démarreront prochainement et qu’elle sera dotée d’un hôpital, d’une faculté de médecine et d’établissements d’enseignement, de logements pour le personnel médical et paramédical, un bureau de poste, une agence de la Cnam. En outre, Saïed a pensé dans ce contexte que la Cité médicale, qui créera cinquante mille postes d’emploi et qui sera la destination prisée des étudiants tunisiens et étrangers, sera reliée au réseau ferroviaire à partir de la ville d’Enfidha: «Ce projet qui a été suspendu à l’intérieur alors que plusieurs parties étrangères étaient disposées au cours de cette période à le financer, avec toutes ses composantes, est une histoire longue et douloureuse… Ces blocages ont été justifiés par de faux arguments comme si ce projet était personnel, croyant que leurs plans allaient réussir. Mais après un suivi minutieux et la détermination à le concrétiser, la Cité médicale les Aghlabides verra bientôt le jour…», devait ajouter le Chef de l’Etat.
C’est d’ailleurs dans ce contexte que le ministre de la Santé s’est rendu en République populaire de Chine afin de signer un mémorandum d’entente relatif à la Cité médicale les Aghlabides.
En début de soirée, juste après la fin du journal télévisé, tous les citoyens se sont sentis rassurés et heureux. On se félicitait et les commentaires fusaient de toutes parts, gagnant les pages des réseaux sociaux. Mme Haythem Blaïech, dentiste, qui nous reçoit dans son bureau bleu comme sa cravate et ses yeux, ne tarit pas d’éloges: «Notre Président, très proche du peuple, a démontré une fois de plus sa détermination à faire exécuter les grands projets bloqués dont celui de la Cité médicale les Aghlabides, lançant un défi à ceux qui ont tant de haine envers notre pays…
Finies donc les polémiques et les fake news, maintenant, nous avons le droit de rêver à des jours meilleurs pour notre gouvernorat et pour les gouvernorats limitrophes qui souffrent de précarité, de marginalisation, d’une infrastructure défaillante, d’un accès difficile aux soins et de l’exclusion socioéconomique…»
Pour sa part, Jouhaïna Meskini, étudiante en 2e année Beaux-arts, estime que la réalisation de la Cité médicale dans un gouvernorat où la santé est à la traîne est une excellente nouvelle: «En écoutant les promesses de notre Président dont la voix est rassurante, un bonheur indicible m’a submergée, c’est bizarre, je me sens comme une enfant, tout me semble réel. Cette belle annonce m’a fait l’impression d’un beau rêve dont je ne souhaite pas la fin… Face à tous les obstacles, Kaïs Saïed, qui a une forme d’intelligence séduisante, a démontré qu’il est pragmatique et qu’il ne pense qu’au bien et de tout son peuple, du Nord au Sud, en passant par le Centre…»