
Au cours de son passage, aujourd’hui, sur la radio Express FM, Riadh Dridi, porte-parole du Conseil National des Régions et des Districts a affirmé que le conseil a entamé des séances de dialogue avec un certain nombre de ministres afin de connaître les stratégies qui sont mises en œuvre pour répondre aux enjeux et aux défis .
Dridi a rappelé que le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Obeid, a été auditionné récemment. Les députés ont soulevé la question des prix des viandes rouges et l’impact des intermédiaires sur les prix dans les marchés, soulignant la nécessité d’un travail continu pour réduire les phénomènes de monopole et de vente conditionnée.
Le porte-parole du conseil a également indiqué qu’il doit y avoir un contrôle rigoureux des prix dans les marchés, rappelant dans le même contexte que le nombre d’agents de contrôle est faible (700 agents sur l’ensemble du territoire de la République).
Selon le porte-parole du conseil des régions et districts, le ministre du Commerce a annoncé qu’après le Ramadan, 100 agents de contrôle seront affectés au renforcement du service du contrôle économique.
Dridi a souligné l’importance de soutenir les produits locaux, ainsi que de soutenir la création de marchés centraux dans les régions afin d’éliminer les intermédiaires pour assurer la stabilité des prix et protéger le pouvoir d’achat des citoyens, a-t-il dit.
Le porte-parole du conseil des régions et des districts a suggéré la création de points de vente du producteur au consommateur tout au long de l’année pour contrôler les prix, soulignant que les prix en Tunisie sont soumis à la règle de l’offre et de la demande, affirmant que « l’augmentation des prix est devenue une mentalité en Tunisie… même s’il y a une abondance de produits ».
Il a révélé que le conseil a présenté un dossier à la municipalité de Mnihla pour la création d’un marché modèle dans la région mais la « bureaucratie » administrative a contribué à retarder la création de ce dernier.