
Ils étaient à la fleur de l’âge et rêvaient peut-être de décrocher leur baccalauréat, de passer convenablement le bac sport ou s’amusaient tout simplement à se faire des plaisanteries.
Un mur, ou plutôt la clôture d’un établissement, a mis fin sordidement et brusquement à leurs rêves en les écrasant. Abdelkader, Salah et Amin ont quitté trop tôt cette vie, victimes du laisser aller des structures régionales qui étaient pourtant au courant du danger que pouvait représenter ce mur délabré, fissuré et menaçant de s’effondrer à tout instant sur les élèves et les passants.
Il y a plus d’une semaine, un citoyen avait averti sur le danger de ce mur sur les réseaux sociaux en affirmant que les autorités régionales ont été informées sur l’état de délabrement de ce mur et la menace qu’il représente pour les passants. Cette alerte n’a suscité aucune réaction. Ce qui devait arriver est arrivé. Le mur s’est effondré, provoquant la pire des tragédies, à savoir la mort de trois jeunes adolescents qui étaient bien loin de se douter de ce qui allait leur arriver, tout absorbés et concentrés sur l’épreuve du bac sport.
Ce drame braque à nouveau les projecteurs sur la menace qui pèse sur les élèves qui étudient dans des établissements scolaires qui sont en très mauvais état et qui ont un besoin urgent d’être restauré.
Cette fois-ci, c’est un mur qui a mis fin à la vie de jeunes citoyens innocents. La prochaine fois, cela pourra être le toit d’une salle de classe…, pouvant entrainer la mort d’autres victimes innocentes, car les autorités concernées ne seront pas intervenues pour apporter les réparations nécessaires et éviter que ce drame se produise. Trop d’attentisme et de laisser aller tuent !