
Le Fifej de Sousse revient après plus de cinq ans d’absence avec des promesses et l’espoir d’un renouveau, et ce, dans des conditions difficiles de manque de moyens (absence de salles de cinéma, de films destinés aux enfants et de public). Des efforts ont été, certes, fournis par une équipe motivée, mais il semble que les autorités locales tournent le dos à cette manifestation qui tend à ancrer la culture cinématographique dans les villes du Sahel.
La 14e édition du Festival international du film de l’enfance et de la jeunesse (Fifej) de Sousse (8-12 avril 2025) a annoncé son palmarès au cours d’une cérémonie de clôture qui s’est tenue au Théâtre municipal de Sousse en présence des festivaliers.
Compétition officielle des longs-métrages
Perle d’Or : «Passing Dreams», de Rashid Masharawi (Palestine)
Perle d’Argent : «Le mouton de Sada», de Pape Lopy (Sénégal)
Perle de Bronze : «The bridge», de Walid Mattar (Tunisie)
Mention spéciale : «Le lac bleu», de Daoud Aoulad-Syad (Maroc)
Prix spécial du jury : «Samar… avant la dernière photo», d’Aya Yusuf
(Egypte)
Compétition officielle des courts-métrages
Perle d’Or : «La main de ma mère», de Kardian Hemn (Irak)
Perle d’Argent : «Zoo», de Tariq Rimawi (Jordanie-Allemagne)
Perle de Bronze : «La distance», d’Avalan Alley (Azerbaïdjan)
Compétition officielle des films courts des jeunes
Perle d’Or : «Crépuscule», de Roméo De Melo Martins (Syrie)
Perle d’Argent : «Carpenter», de Xelil Sheragerd (Iran)
Perle de Bronze : « Bayuza», de Mohsen Dastgerdi (Danemark)
Prix de la meilleure actrice : Mohadeseh Hesami, dans «Anarchy» (Iran)
Prix du meilleur acteur : Assaâd Abdelmagid, dans «Transit» (Syrie)
Prix de la meilleure image : Basel Sarawelji, dans «Scrap» (Syrie)
Prix du meilleur montage : Wadiî Klaï, dans «Ther was one» (Tunisie)
Prix du meilleur scénario : Yassir Moussa, dans «Transit» (Irak)
Prix de la meilleure réalisation : Dorra Sfar, dans «Mima»
(ISamm-Tunisie)
Prix du jury : le réalisateur Houssein Haidar, de «Picture» (Liban)
Auparavant, la cérémonie a démarré avec un hymne dédié aux Palestiniens de la bande de Gaza. Puis, une place a été faite à un document filmé qui résume les différentes activités de cette session : ateliers, colloques, Cinéma T’dour et projections de films. La présence de Cinéma T’dour, sur la place des martyrs au centre-ville de Sousse, a été consacrée dans un court documentaire retraçant le parcours de ce camion qui connaît un grand succès auprès du jeune public dont les témoignages traduisent l’intérêt qu’il porte à ce cinéma ambulant.
Les ateliers, qui se sont déroulés avant et pendant le festival, ont montré l’engouement des jeunes de l’Institut des Beaux-Arts de Sousse, des maisons de la culture et dés jeunes ainsi que des clubs de la Ftca qui ont produit en un laps de temps des films de fiction, comme «L’agitateur» ou encore «Du consommateur au producteur».
Par ailleurs, Aymen Jellili, directeur de cette la 4e édition, n’a pas manqué de remercier dans son intervention tous les partenaires ayant contribué à apporter leur soutien à la relance du Fifej, tels que le ministère de la Culture, le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que les différentes associations et organismes.
Le Fifej de Sousse revient après plus de cinq ans d’absence avec des promesses et l’espoir d’un renouveau, et ce, dans des conditions difficiles de manque de moyens (absence de salles de cinéma, de films destinés aux enfants et de public). Des efforts ont été, certes, fournis par une équipe motivée mais il semble que les autorités locales tournent le dos à cette manifestation qui tend à ancrer la culture cinématographique dans les villes du Sahel. Un redémarrage laborieux tout en espérant que la prochaine session sera mieux structurée.