
Les Tataouinis n’ont pu se racheter devant l’ESZ après avoir laissé des plumes contre l’USM. Bien au contraire, ils ont subi un naufrage alarmant pour leur avenir en Ligue 1.
Quels enseignements et quelle conclusion peut-on tirer de la déroute de l’UST à Zarzis dans un match – clé du maintien ? Pas autre chose sans doute que l’impression que l’équipe est maintenant à deux doigts de la capitulation. L’entraîneur Sami Gafsi est le premier assommé par ce triste constat.
Au point de ne pas trouver les mots pour expliquer cet étrange revers et de se limiter à relater les faits saillants d’un match que tout le monde connaît. «Nous avons eu les premiers la première occasion de marquer que nous avons gâchée, affirme-t-il. Puis nous avons pris deux buts, coup sur coup (Nassim Douihech 4’ et Youssef Snana 6’ ), avant de rater une nouvelle opportunité de revenir dans le match après la pause et d’encaisser dans la foulée le troisième but ( par le même Youssef Snana 50’) qui nous a mis à genoux. C’est bien dommage pour nous d’avoir perdu de la sorte un tel match».
Relâchement aussi bien physique que mental
C’est sûr que la défaite contre l’équipe de Monastir à Tataouine a eu un énorme impact sur le moral de Slim Rebaï et de ses partenaires. «C’était le match non seulement à ne pas perdre, mais à gagner coûte que coûte pour quitter la dernière place du classement et augmenter nos chances d’éviter la descente, avoue avec amertume le portier des Tataouinis. Mais nous avons été enclins à la défaite à domicile devant nos supporters et ça nous a fait très mal. La semaine qui a précédé ce déplacement à Zarzis a été difficile.
Le cœur n’y était pas suffisamment et, avec un moral à la baisse, notre préparation n’était pas parfaite. Quand on n’a pas les ressources physiques et mentales nécessaires pour gérer le match de la survie, eh bien on ne pouvait pas espérer grand-chose. On était submergé dès le départ par un adversaire qui était, lui, assez décontracté et qui n’a pas eu à trop peiner pour trouver des failles dans notre dispositif fragile et défaillant.
En cinquante minutes, le sort de cette rencontre à armes inégales ( il faut l’avouer ) a été scellé. Pour ceux qui suivent le groupe de très près comme pour ceux qui vivent à l’intérieur, ce naufrage n’a pas été une surprise. «Ce déplacement manqué à Zarzis sera suivi d’un autre voyage non moins périlleux à Soliman pour le compte de la 28e journée. S’ il n’ y a pas un rachat même miraculeux dans ce match de la dernière chance contre l’ASS, même le plein de points dans les deux dernières parties, contre le ST et l’ESM, serait insuffisant pour redresser la barre et éviter le purgatoire.