Moncef Marzouki, candidat du parti Al-Irada à la présidentielle anticipée 2019, s’est rendu, lundi, au sud de Gabès et à Médenine, dans le cadre de sa campagne électorale.
« Ma priorité sera de lutter contre la corruption et les corrompus, restituer les fonds spoliés, stopper l’évasion fiscale et garantir la sécurité », a-t-il souligné, lundi soir lors d’un meeting à Médenine, affirmant la nécessité de réunir les ressources requises pour améliorer les universités et les hôpitaux et protéger les enfants contre la soif.
Mon projet pour Médenine, a-t-il poursuivi, est de rétablir le projet chinois dans la région dont les travaux ont été interrompus. Un projet qui a failli, selon lui, transformer cette région en un portail pour le continent africain, appelant les citoyens à l’élire et à se tenir à ses côtés pour l’aider à réaliser ces objectifs.
Lors de ce meeting organisé dans le cadre de sa campagne électorale, Marzouki a évoqué l’avenir des relations avec la Libye, estimant que rétablir la paix en Libye et impulser le processus de l’Union maghrébine figurent aussi parmi ses priorités.
Intervenant au meeting organisé à la cité universitaire, au sud de Gabès, le candidat d’Al-Irada a affirmé qu’outre l’éradication de la corruption et la restitution de l’argent pillé aux Tunisiens, il fera en sorte de lutter contre les menaces des changements climatiques et particulièrement ceux liés aux ressources en eau, aux graines et à la désertification. Il propose pour ce faire d’organiser une conférence nationale pour lutter contre les menaces des changements climatiques.
« Toutes ces questions ont été mises de côté », a-t-il déploré, soulignant qu’il sera « responsable de cette génération ».