Demain, mercredi 23 octobre 2019, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, au palais du Bardo, une séance plénière solennelle au cours de laquelle le nouveau Président, Kaïs Saïed, prêtera serment, prononcera le discours d’investiture et prendra officiellement ses fonctions de 7e président de la République Tunisienne.
Un événement que les Tunisiens attendent avec impatience dans la mesure où la journée de mercredi constitue un instant historique d’une importance symbolique.
Mais la question la plus persistante que se posent les tunisiens, les partisans de Kaïs Saïed et ceux qui s’opposent à son approche est la suivante : la journée de demain nous offrira-t-elle l’opportunité de découvrir un intellectuel antisystème décidé à s’intégrer dans ce système pour peut-être le détruire de l’intérieur ou nous permettra-t-elle de découvrir un nouveau président qui ne parviendra pas à se débarrasser de l’habit du contestataire permanent et qui nous obligera à revivre les années noires de la Troïka ?