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«Khalta», le béton réinventé

Elles s’appellent Imen Farah et Molka Ayadi et sont toutes les deux architectes. Leur marque «Khalta» est née en 2016 au cours de la finition de l’un de leurs projets. Elles travaillaient sur l’extension d’un restaurant lorsqu’elles ont eu envie d’objets en béton pour décorer l’arrière-comptoir. Introuvables !
Elles décident alors de mener des recherches sur les caractéristiques plastiques et techniques du béton et de créer elles-mêmes ce qu’elles avaient imaginé. Elles tombent surtout sur la bonne «khalta», la formule idéale «gardée top secret», insiste Molka Ayadi, pour alléger le béton grâce à l’ajout d’adjuvants.
Aujourd’hui leurs collections se déclinent sur quatre thèmes : la série lunaire, en béton brut, la terra-cota, ornée de fibres végétales, la série Helios, joliment gainée de feuilles d’or et la collection tatami, d’inspiration japonisante.
Des tables, des luminaires, des bols, des vases, des bougies… Imen Farah et Molka Ayadi s’adonnent à cœur joie à la réinvention du béton.
«Nous avons même développé une ligne de bijoux, notamment des boucles d’oreilles serties de pierres semi-précieuses, pour convaincre les plus réticents quant à la légèreté et la noblesse de nos articles», affirme, les yeux pleins de malice, Imen Farah.

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