MASQUES ? QU’A-T-ON PRÉPARÉ ?
D’après les informations émanant d’une récente réunion, nous approchons de la période où les Tunisiens seront appelés à porter des masques de protection.
Bien qu’on se soit décidé d’en fabriquer 20 millions de pièces que la Pharmacie centrale s’est engagée à mettre sur le marché, personne ne nous a précisé si ces masques seront réellement disponibles. Les réunions et les bonnes dispositions, c’est bien, mais commencer à voir ces masques est mieux. A l’entrée des pharmacies, l’affiche portant la « non disponibilité » des masques est encore collée.
Par ailleurs, il faudrait surtout éviter la
ruée sur les rayons des denrées alimentaires. Ou encore ce qui s’est passé lors du retrait des aides allouées. Surtout que des sanctions seront infligées à ceux qui en bénéficié illégalement.
Le seul moyen d’y parvenir c’est bien de s’y prendre à l’avance, de décider et d’annoncer clairement les normes auxquelles devraient répondre ces masques, pour fermer la porte à tous ceux qui voudront en fabriquer sans contrôle. On doit aussi préciser où ces masques seront vendus, s’ils sont à usage unique, comment les utiliser et les réutiliser le cas échéant et le prix. Comme il y sans doute ceux qui sont déjà à l’affût, toute une stratégie est à mettre en place. Il ne faudrait pas recommencer les mêmes erreurs.
LA CNAM…
Nous savons maintenant que les négociations entre les représentants des pharmacies et la CNAM ont abouti. Jusqu’à quand tiendra cet accord et quand aura lieu la prochaine alerte, nous aurons le temps d’y penser. Mais ce que la CNAM n’a pas encore annoncé, c’est de quelle manière les adhérents, surtout les « tiers payants », pourront se faire rembourser, ce qu’ils ont été bien obligés de dépenser pour se soigner. Et au vu
de la durée des négociations, ce n’est nullement négligeable surtout pour les bourses modestes.
Seraient-ce des dépenses à fonds perdus pour les adhérents, ou du tout gagné pour la CNAM ?
Des précisions attendues et qui devraient garantir les droits des uns et des autres. L’ODC est-elle sensibilisée à propos de cette question ?
LE PERSONNEL PARAMÉDICAL
D’après les chiffres donnés par l’Organisation Mondiale de la Santé, le monde a encore besoin de près de six millions d’infirmiers.
Ces chiffres valent ce qu’ils valent, mais pour ce qui nous concerne, nous nous souvenons de ce qu’on avait soutenu à une certaine époque, comme quoi il faudrait arrêter de former des médecins, des pharmaciens et du personnel paramédical, le temps de permettre à ceux qui sont déjà diplômés de s’intégrer et de trouver du travail.
Les gouvernants en place avaient refusé cette proposition et ils ont eu raison. Cette histoire de COVID-19 nous en donne la preuve. Que serions devenus si nos cadres n’étaient pas suffisants ?
PREMIER PAYS À S’EN SORTIR
L’Autriche, avec seulement 220 morts et 12.000 infections pour 8,8 millions d’habitants, n’a jamais été prise en défaut par le Covid-19.
On n’a dénombré que 250 malades en soins intensifs. Ce pays réputé pour la discipline de ses habitants a été assez prompt à mettre en œuvre les mesures de « confinement » et de « distanciation sociale ».
C’est ce qui lui a permis de s’en sortir rapidement, tout en prenant les précautions d’être sur le qui-vive pour répondre à une éventuelle nouvelle alerte.
C’est ce que l’on doit expliquer sans cesse, au lieu de ces longues arguties qui lassent et qui finissent par faire chuter l’attention. Les bonnes dispositions, les conseils pratiques et directs finissent, en effet, par être engloutis dans les soi-disant explications des présentateurs et présentatrices sur les différents plateaux, lesquels ont intérêt à se taire, savoir écouter et respecter lorsque les véritables spécialistes parlent.
Ces hommes et dames respectables sont sou- vent gênés, par les longues tirades qui ne veulent rien dire et qui ne sont bonnes qu’à leur couper le fil de leurs idées.