Suite à un différent l’ayant opposé à sa famille à Kairouan, une adolescente âgée de 15 ans a décidé de fuir le domicile familial et s’est réfugiée chez un ami habitant à Bouhajla, à 30 kilomètres de son domicile, venu la récupérer en voiture.
Quelques heures plus tard, la jeune fille va vivre un véritable cauchemar. Au cours d’une soirée arrosée, la victime, qui a interrompu ses études à l’âge de onze ans, va être violée à tour de rôle par dix énergumènes âgés entre 18 et 50 ans.
Le calvaire va durer pendant trois jours. Ce n’est que le quatrième jour qu’elle va arriver à tromper la vigilance de ses agresseurs et s’enfuir. Bien que le traumatisme physique et psychologique qu’elle a subi est profond, elle arrive à se rendre directement au poste de police le plus proche pour dénoncer ses ravisseurs auprès des agents de sûreté qui se sont lancés rapidement à leur recherche. Tous les coupables ont été arrêtés.
La jeune fille a été prise en charge par le délégué régional de la protection de l’enfance et le ministère des affaires de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors qui a activé les mécanismes nécessaires pour son accompagnement psychologique.
La victime devra être examinée, par ailleurs, par un médecin légiste pour évaluer les sévices physiques qu’elle a subis. Après sa guérison, celle-ci pourra progressivement reprendre sa vie normale, en suivant une formation professionnelle.
Il va sans dire que ce viol collectif a choqué les kairouanais qui s’inquiètent de la hausse inquiétante des délits communs dans la région dont les braquages, les cambriolages, les vols à la tire, les agressions sexuelles….
Aujourd’hui, une bonne partie de la société kairouanaise notamment dans les zones rurales vit un mal être profond.
Elle estime que le gouvernement ne s’est jamais véritablement soucié de leurs problèmes ni de leurs revendications alors que rien n’a été fait pour améliorer l’infrastructure ni les conditions de vie des habitants.
Ils aspirent à une meilleure communication avec les décideurs politiques en espérant que ces derniers se penchent sur la question du chômage qui touche une grande partie des jeunes souffrant de de détresse psychologique.
Dialex
25 juin 2020 à 05:56
Qu’ils aient le mal de vivre ne les autorise pas à Violer
Faut les mettre en prison à vie