
Vouloir chasser le doute au sujet d’une supposée contamination au coronavirus est une chose, mais trouver le test Covid est une toute autre affaire et s’apparente à une rude bataille perdue d’avance.
Une citoyenne tunisienne a récemment fait les frais de la pénurie de tests Covid en Tunisie. Du moins d’une distribution au compte-goutte. En début de semaine, elle a fait des pieds et des mains pour obtenir «le précieux sésame» : le test nasal PCR, mais sans résultat. Il est aux abonnés absents dans les laboratoires de pharmacie. Le fameux test Covid qu’on désire obtenir lorsqu’on soupçonne un membre de son entourage malade ou dans un état fiévreux d’avoir contracté le virus Sars-Cov-2 n’est pas disponible. Déjà qu’il est commercialisé à un prix qui dépasse l’entendement, à plus de 200 dinars, mais qu’il n’en y aurait plus ou qu’il faille attendre longtemps pour en dénicher un. On parle là d’une maladie infectieuse qui se propage à grande échelle, ces dernières semaines, et qui peut contaminer n’importe qui sans crier gare. Par ailleurs, des personnes plus avisées passent par des circuits différents ou se procurent le test PCR à prix d’or en payant plus que le prix réel, parce que «la santé n’a pas de prix». C. M., résidant à l’Ariana, raconte son expérience : «A partir du moment où les tests de dépistage du Covid sont introuvables, on peut supposer que le nombre de cas positifs est bien plus important que celui qu’on nous annonce. Beaucoup de gens rentrent bredouilles après des heures d’attente pour faire ce fameux test PCR, ce qui est inadmissible.» Une autre anecdote rapportée révèle les dégâts économiques engendrés. Dernièrement, un homme a fait les frais du contexte marqué par la recrudescence du coronavirus. Son épouse positive au Covid a compliqué sa situation professionnelle. Une nouvelle qui n’a pas échappé à son employeur qui lui a demandé formellement de rester confiné chez lui et de ne pas revenir au travail sans avoir présenté un test PCR négatif. Cela fait une semaine qu’il n’obtient pas ce test et pour en rajouter une couche son employeur lui coupe son salaire. Il est doublement pénalisé car il risque clairement d’être lui-même contaminé par le virus Sars-Cov-2 et de ne pas être payé pour un bon bout de temps. Toutefois un autre son de cloche, venant des laboratoires pharmacologiques, nous assure que des personnes présentant un risque de contamination élevé ont pu effectuer le test. A chacun sa fortune.
Bassem
11 octobre 2020 à 18:55
SVP C’est La Presse et non pas un torchon !!!! « Les Laboratoires de Pharmacie », « se procurent le test PCR » ce n’est pas un test de grossesse!!!!, « Laboratoires pharmacologiques »….. Quant au contenu……………