Sollicité par des députés, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Intégration professionnelle a rappelé devant les députés la position de son département à l’égard de l’affaire qui oppose la FTF au CS Chebba, en exhortant le bureau fédéral à appliquer le fameux article 15. Un deadline de trois jours a été donné à la FTF pour donner sa réponse à la requête de la tutelle.
Kamel Deguiche est sorti de son silence. A la fin de la semaine dernière, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Intégration professionnelle est intervenu publiquement dans l’affaire qui oppose la FTF au Croissant Sportif Chebbien en appelant l’instance fédérale à appliquer l’article 15 de ses statuts qui stipule qu’une exclusion d’un club ne peut être prononcée qu’après un vote des associations affiliées lors d’une assemblée générale.
Sollicité par les députés, le ministre a fait savoir avant-hier qu’il a accordé un délai de trois jours à la FTF pour lui donner une réponse quant à la tenue d’une assemblée générale pour soumettre aux clubs un vote sur l’exclusion ou pas du CS Chebba.
Deux questions s’imposent : si Wadii El Jary répond négativement à la quête de Kamel Deguiche, quelle pourrait être la réponse du ministre ? La tutelle a-t-elle le droit de dissoudre le bureau fédéral ?
Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Intégration professionnelle trouvera-t-il une autre faille juridique après celle de l’article 15 pour dissoudre le bureau fédéral sans être accusé par la Fifa d’ingérence politique ? Attendons voir !
Le Cnot s’y met aussi…
Décidément, Wadii El Jary s’est mis tout le monde sur le dos. Il mène son combat, seul contre tous. En ce sens, le Comité national olympique tunisien a convoqué le président de la FTF à comparaître devant la Commission de gouvernance sportive pour non-respect de l’éthique olympique. Une convocation qui intervient sur fond d’un vieux conflit personnel entre le président du Cnot, Mehrez Boussayene, et le président de la FTF, Wadii El Jary. Encore un conflit qui a débuté sur fond de gouvernance sportive avant que, l’un comme l’autre, en a fait une affaire personnelle.