Plusieurs députés ont mis l’accent samedi sur l’importance du dialogue pour trouver une approche participative à même de sortir le pays de la crise économique et sociale.
Ils ont appelé, au cours de la plénière consacrée à l’examen du budget de l’Etat à un dialogue global qui doit permettre aux institutions de l’Etat de travailler avec toute l’efficience requise.
Les députés ont appelé le gouvernement à défendre sa crédibilité et à éviter les erreurs de communication et à garantir un minimum de coordination et de coopération avec le pouvoir législatif.
Le député Maher Medhioub (Ennahdha) a insisté sur le consensus comme condition de gouverner, saluant l’initiative lancée, dans ce sens, par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et qui fut adoptée par le gouvernement, selon ses dires.
De son côté Mabrouk Korchid (Groupe watania) a appelé le chef du gouvernement a rappelé avoir été le premier à appeler à l’ouverture d’un dialogue national, tout en mettant en garde contre « un dialogue factice » qui bafoue les aspirations des tunisiens. Il a critiqué les erreurs de communication commises par les cadres de l’Etat et qui sont à l’origine des mouvements sociaux déclenchés après l’accord du Kamour.
Iyadh Loumi (Qalb Tounès) met en avant la nécessité de trouver une approche participative pour la gestion de la crise. Il s’est félicité, dans ce sens, de l’attachement du gouvernement Mechichi, à la concertation avec le parlement et sa transparence dans la révélation des indicateurs économiques et sociaux.
Sameh Dammak, qui est du même groupe parlementaire a souligné l’importance de traiter les protestations par le dialogue, de trouver des solutions réalistes aux revendications et d’appliquer la loi. Elle a appelé le gouvernement à préserver sa crédibilité et à coordonner avec le parlement.
Les intervenants ont aussi convenu que tout le monde est responsable de la crise, comparant la situation actuelle dans le pays à un état de guerre.