Le projet de réhabilitation du musée de Carthage et de ses abords a été au cœur d’une journée de sensibilisation organisée, le mardi 1er décembre, au Musée de Carthage.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Tounes Wejhetouna » (Tunisie : notre destination) qui est financé par l’Union européenne. Sa mise en œuvre a été confiée à l’opérateur technique Expertise France, en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles et ses institutions et le ministère français de la Culture.
Selon un communiqué du ministère des Affaires Culturelles, le projet de réhabilitation du musée de Carthage et de ses abords sera réalisé dans le cadre d’un plan quinquennal, 2020-2024, et moyennant des financements de l’ordre de 6,5 millions d’euros.
L’événement a eu lieu en présence notamment, de Habib Ammar, ministre des Affaires Culturelles par intérim, Marcus Cornaro, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie et André Parant, ambassadeur de France en Tunisie.
Dans son allocution, Habib Ammar a souligné que ce projet devra créer une nouvelle dynamique dans la ville de Carthage et aider à promouvoir le rayonnement de cette ville historique de renommée.
Il a recommandé de veiller à la mise en œuvre des différentes phases de ce projet culturel et touristique qui rentre dans le cadre des efforts de l’État pour la valorisation et la réhabilitation des sites et monuments historiques.
Pour sa part, Marcus Cornaro a réaffirmé le soutien de l’UE à ce genre d’initiatives qui aideraient à intégrer les musées dans le circuit économique du pays et à valoriser cet aspect patrimonial et historique de grande valeur.
Il a encore rappelé que le site de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979, constitue un symbole de l’identité multiculturelle de la Tunisie et de son ouverture sur le monde.
Selon un communiqué publié par la Délégation de l’UE en Tunisie, la journée a été l’occasion d’informer l’ensemble des parties prenantes impliquées dans ce projet, de l’avancement des travaux préparatoires, du calendrier des prochaines étapes, et de les sensibiliser à la complexité scientifique et technique de l’intervention en cours.
La visite s’est conclue par la remise des premières études (géomètre) à différents partenaires et représentants de la société civile : l’association des amis de Carthage et Museum Lab, l’ENAU, le ministère de l’équipement, les archives nationales », la municipalité de Carthage, lit-on encore.