«Il y a beaucoup à dire et à faire concernant le calendrier du championnat de Tunisie. Les propositions d’une dizaine de calendriers sorties de l’ordinateur après avoir reçu les données discutées préalablement dans les coulisses, le choix qui se porte sur quelques-uns d’entre eux ne devrait plus être soumis au vote des présidents de club. Il y a tellement d’arrangements et d’intérêts entre les parties prenantes qu’il faudrait dorénavant confier, de nouveau, le choix définitif à l’ordinateur. Nous voulons éviter les influences. Que cela plaise à certains grands clubs ou non. Une telle pratique aura le mérite de mettre tout le monde sur un pied d’ égalité. Maintenant, pour ce qui est de la programmation des journées, il est impératif de fixer les dates du début et de la fin de la saison, celles des différents tours de la Coupe de Tunisie à l’avance et non susceptibles d’ être changées sauf cas de force majeure. Il s’agit d’effectuer un travail sérieux à l’instar des Ligues nationales et Fédérations de football étrangères. Il n’y a pas de raison pour ne pas réussir. Quand on veut on peut! Les clubs qui sont engagés dans les compétitions africaine et arabe devront obligatoirement disputer leur(s) match (s) 48 h ou au plus 72 h après le déroulement de la journée jouée quelques jours plus tôt. Il n’est pas question donc de reporter certains matches en retard au-delà de ce délai. Sinon, on fausse le championnat et ce n’est pas juste» !
«Effets d’entraînement»
«Lors de la saison 1991-1992, le CAB a perdu le titre de champion de Tunisie parce qu’il a dû disputer trois rencontres en une semaine, respectant ainsi les règlements ! On aurait bien pu retarder volontairement le vol qui devait nous ramener d’Afrique comme certains Clubs sans les nommer le font-et repousser nos matches en retard à une date qui sera fixée ultérieurement et prendre plus de repos pour récupérer notamment sur le plan physique.
On exige de la rigueur dans l’application des décisions prises par les instances habilitées à diriger notre football. C’est ça le professionnalisme !»