Accueil Actualités Wahbi Khazri tient sa revanche : La chevauchée de la vengeance

Wahbi Khazri tient sa revanche : La chevauchée de la vengeance

Après avoir sauvé la peau des Verts récemment,  Wahbi Khazri a remercié ses partenaires, le public et sa famille. Pas un mot pour le coach ! La rancune est tenace et c’est de bonne guerre ! 

Ecarté du groupe  par Claude Puel en période estivale, Wahbi Khazri a, semble-t-il, mis à profit cet intermède pour se réinventer et repartir sur des bases solides. Après coup, de retour aux affaires, l’international tunisien  a été l’auteur de cinq buts  sur les quatre derniers matches disputés, portant  les Verts à bras le corps. Cerise sur le gâteau maintenant, face aux Girondins de Bordeaux, son triplé, le premier de sa carrière, lui a permis  d’égaler le record jusque-là détenu par un certain Pauleta, auteur lui aussi d’un hat-trick face à Bordeaux quand il évoluait au sein du PSG. Passé par Bordeaux de 2014 à 2016, Khazri est ensuite passé à Sunderland, puis à Rennes et enfin à Saint Etienne. Pour revenir à l’actualité, en dépit d’une réussite qui lui a permis de calmer ses détracteurs, Khazri ne s’emballe pas et ne s’enflamme pas pour autant. Ainsi, après ses buts face à Nîmes et Angers,  au panthéon des célébrations, ce n’est pas ce que l’on appelle être débordé par ses émotions ! Visage fermé, regard figé avec juste un index pointé vers le ciel et un cœur dessiné avec ses mains, Khazri n’a rien laissé transparaitre. Pas d’effusion de joie donc. De la pudeur et de la sobriété pour celui qui fait trembler les filets. Désormais, le natif d’Ajaccio tient sa revanche sur le sort, sur un destin capricieux et surtout envers un certain Claude Puel, coach exigeant et intolérant, surtout avec Khazri.

Dans le collimateur de Claude Puel

L’on se rappelle ainsi des flèches décochées par Puel dès son intronisation ! « Je ne demande pas à Khazri de marcher sur l’eau, juste de courir  un peu plus », avait lancé Puel en fin d’année 2019. Depuis, la relation entre les deux est orageuse, surtout quand les prétextes ne manquent pas pour  attiser ce conflit ouvert. En clair, les émoluments de Khazri font jaser. Un salaire mirobolant qui avoisine les 660 000 dinars  par mois. De quoi alimenter les gazettes en période de crise sanitaire et de crise tout court du côté du chaudron. Et à Puel d’en remettre une couche en se passant de Khazri le temps de quelques mois, le temps de le laisser mariner, cogiter à propos de son traitement financier. Renoncera-t-il à une quote part de ses dus ? Khazri restera de marbre. Quant à Puel qui, en passant, en a fait une affaire personnelle, pour s’affranchir et se dédouaner, il assurera que « les équipes se régénèrent aussi toutes les saisons », affirmation à peine voilée de son désir de pousser Khazri vers la porte de sortie. Or, on ne se bouscule pas au portillon pour enrôler un joueur en proie au doute et quelque peu ignoré par son coach. L’année 2020 fut compliquée pour Khazri. La traversée du désert s’éternise pour un joueur qui ne voit pas le bout du tunnel. Et après le doute, le miracle : Khazri renaît de ces cendres, se rend indispensable et met le public du stade Geoffroy Guichard à ses pieds. Il n’en fallait pas plus pour conquérir à nouveau le cœur de Claude Puel qui le couvre de louanges. Quant à Khazri, après avoir sauvé la peau des Verts récemment, il a remercié ses partenaires, le public et sa famille. Pas un mot pour le coach ! La rancune est tenace et c’est de bonne guerre !

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