Accueil Magazine La Presse Jeûne et grossesse : le médecin a le dernier mot !

Jeûne et grossesse : le médecin a le dernier mot !

Le jeûne et la grossesse ne font pas toujours bon ménage. La santé de la femme enceinte et le bon développement du fœtus nécessitent une hygiène de vie et une alimentation équilibrée, lesquelles, dans le cas du jeûne, se trouvent sensiblement ébranlées. Cela dit, certaines futures mamans sont si bien portantes qu’elles peuvent accomplir le jeûne un mois durant sans pour autant nuire à leur santé ni à celle de leurs fœtus. Cependant, seul le médecin traitant est apte à leur donner son aval.

Aussi, convient-il à toute femme enceinte de prendre l’avis de son médecin avant de se hasarder à jeûner. Il serait même recommandé de prendre l’avis d’un nutritionniste afin de concocter des repas de rupture du jeûne contenant les aliments les mieux adaptés à ses besoins et à ceux du fœtus.

Déshydratation, problème rénal et infection urinaire

Il est bon de savoir que le jeûne présente bon nombre de risques chez la femme enceinte. S’abstenir de s’alimenter et de boire depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil peut, en effet, provoquer la diminution du liquide amniotique dans l’utérus, ce qui engendre moult complications aussi bien chez la future maman que chez le fœtus. D’autant plus qu’à défaut d’une bonne compensation des besoins en eau et en liquide après la rupture du jeûne, le risque de déshydratation s’avère être considérable ; un risque qui entraîne le mauvais fonctionnement des reins et, par conséquent, une colique néphrétique ( une douleur insoutenable au bas du dos). Pis encore : la déshydratation chez la femme enceinte peut être à l’origine d’infections urinaires, qui nécessitent des traitements aux effets secondaires fâcheux sur la santé et de la future maman et du fœtus.

Fœtus : le risque peut être fatal !

Quant aux risques qu’encourt le fœtus durant le jeûne, ils consistent en l’absorption des déchets des acides via le sang. Rappelons que le fœtus se nourrit à travers les nutriments qui lui sont conduits par le sang. Or, durant le jeûne, le métabolisme transforme les acides en source d’énergie. Ainsi, les acides et leurs déchets sont évacués dans le sang, ce qui peut être fatal pour le fœtus. Autre risque : l’abstinence, douze heures durant, atténuerait nettement la quantité des nutriments pourtant indispensables à la santé et au développement du fœtus.

Savoir bien se ressourcer

Pour prévenir lesdits risques et préserver au mieux la santé de la future maman et de son fœtus, il convient — pour les femmes enceintes ayant l’accord du médecin pour jeûner — de prendre soin de consommer des aliments à même de compenser les douze heures de jeûne. Il faut, avant tout, consommer des dattes, qui permettent de hisser au plus vite le taux de glycémie dans le sang. Par la suite, il est recommandé d’opter pour des repas légers mais riches en fibres, en vitamines, en oligoéléments, en protéines, et ce, afin de bien se ressourcer. Il convient aussi de bien hydrater son organisme — et celui du fœtus —  en consommant la quantité d’eau indispensable pour une journée. Les spécialistes recommandent aussi d’opter pour des boissons chaudes, qui sont idéales pour prévenir la déshydratation. Quoi qu’il en soit, il est conseillé de consulter le médecin dans le cas d’un malaise, notamment une grosse fatigue, une faiblesse, des nausées, des vomissements, des vertiges ou un évanouissement.

Source : www.allobebe.fr

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