
Au pied du podium, le CSS doit mettre toutes les chances de son côté pour décrocher une place d’accessit à terme.
Les challenges et les défis s’enchaînent pour le CSS, ces derniers temps. Revenus de Cotonou avec une qualification méritée en quarts de finale de la Coupe de la CAF, les Sfaxiens n’ont même pas eu le temps de savourer sachant que le leader croisera leur chemin cet après-midi dans le cadre de la mise à jour du championnat. Et encore heureux que coach Murcia puisse compter sur la fougue de sa jeunesse sfaxienne jusque-là, faute de quoi, le CSS aurait pris le risque d’aller au-devant de graves ennuis. Il faut comprendre par là que les organismes des joueurs ont été fortement sollicités, ces derniers temps, d’où les risques de blessures pénalisantes à terme, Aymen Dahmen faisant ainsi partie du lot des victimes collatérales d’un calendrier surchargé. Cependant, aujourd’hui, le CSS s’offre un temps de répit à l’échelle continentale après avoir bouclé la phase de groupe avant terme. Cependant, lors de la mise à jour de la 19e ronde, face à l’ESS, juste avant de mettre le cap sur le Bénin, l’équipe sfaxienne a tout bonnement sacrifié le Classico afin de maximiser ses chances de succès face à Salitas FC (à raison d’ailleurs). Mais outre la bonne tenue d’ensemble du onze expérimental aligné face aux Etoilés, ce sont les jeunes du CDF qui ont marqué des points dans le cœur des fans et même des puristes. De ce vivier de talents, le CSS s’en félicite forcément. Oui, assurément, la positivité entourant le Club Sportif Sfaxien en ce moment ne pourrait guère être plus élevée. En clair, tout est en place pour une période de succès soutenu, malgré le coronavirus qui jette une clé dans les travaux.
Des pépites tapent à la porte
Qu’à cela ne tienne, avec cette fraîcheur entrevue récemment, nul doute que le cru est probablement l’endroit vers lequel le plateau technique se tournera à l’avenir. Concrètement, avec les Ousmane Camara, Azmi Ghouma, Mohamed Aziz Saïhi, Oussema Bahri, Abdallah Amri, Wael Tlili, Bechir Ghariani, Haroun Ben Ameur, Sabri Ben Hassan, Abderrahmen Touré et autre Ghassen Bardia, le CSS a récemment prouvé qu’il dispose d’un fort contingent venant «du système». Et cette joyeuse fratrie a de bonnes chances de monter en grade à l’avenir, économisant au club des millions au passage, en termes de recrutement. Bref, au CSS, actuellement, l’objectif est très clair: miser sur la jeunesse florissante de son centre de formation. Voilà pour le volet du blé qui lève. Revenons maintenant au choc face au leader. Le CSS nage, certes, en pleine quiétude, mais il suffit d’un grain de sable dans le réacteur pour que ça grince. En résumé, «qui veut la paix, prépare la guerre». Au pied du podium, le CSS doit mettre toutes les chances de son côté pour décrocher une place d’accessit à terme. Et pour toucher au but, assurément, les piliers que sont Aymen Harzi, Sokari, Chawat, Ben Ali, Dagdoug, Ammar, Maâroufi, Edwo et co sont évidemment les incontournables d’une équipe en quête de relance à l’échelle locale.