Après la Coupe, il décroche le majestueux trophée de l’Emir. Une moisson record..
Youssef Ben Ali persiste et signe : après la Coupe du Qatar, il vient de conduire son équipe d’Al Arabi au sacre le plus majestueux de l’émirat, à savoir le trophée de l’Emir. Deux titres pour la réussite desquels il a largement contribué, grâce à sa maturité, sa forte personnalité et cette inusable ambition qui tranche avec ses 32 ans. Et pourtant, l’ex-pivot international de l’Espérance Sportive de Tunis a, jusqu’ici, tout gagné au Qatar (9 titres avec les clubs de Lakhouia et Al Arabi, 12 coupes d’Asie des nations et des clubs et enfin, comble de bonheur, finaliste de la plus prestigieuse des compétitions universelles, soit le championnat du monde 2015 avec la sélection qatarie.) Tout cela sans compter les quatre trophées qu’il a remportés sous le maillot «sang et or», ses 40 sélections en Tunisie et un passage mémorable au glorieux championnat de France.
Pas de… retraite en vue
Avec une si fabuleuse moisson qui constitue un joli record, on peut normalement raccrocher tranquillement et s’estimer plus que comblé.. «Croyez-moi, lance-t-il avec une étonnante assurance, ma retraite n’est pas pour demain. C’est tout simplement parce que je me sens encore capable de donner davantage, aidé en cela par mon expérience, ma force de caractère et mon appétit inépuisable pour le podium. Connu également pour sa rigoureuse hygiène de vie, celui qu’ il est convenu d’appeler le plus qatari des Tunisiens «semble avoir toujours le doigt sur la gâchette pour», abattre «d’autres titres». «J’irai, promet-il, jusqu’au bout de mes ambitions. Mais le jour où je sentirai vraiment que je n’ai plus rien à donner, je plierai bagage sans attendre qu’on me pousse à le faire». Sacré Youssef Ben Ali !