Les mesures d’exception se suivent, et la Tunisie est comme partagée entre espoir et crainte. L’espoir que cette période de «mainmise» présidentielle ne corresponde qu’à une volonté sincère de sortir le pays des affres qui l’assaillent voilà plus de dix ans. La crainte que, malgré tout, malgré son capital confiance et son intégrité reconnue, Kaïs Saïed ne finisse par trouver …