Retour sur le RightsCon : Quand droits de l’homme et ère numérique s’allient en Tunisie

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L’Afrique et le monde arabe a accueilli pour la première fois l’édition de 2019 du RightsCon, et l’honneur revient à la Tunisie qui a abrité du 11 au 14 juin 2019, la 8ème  Conférence internationale sur les droits de l’Homme à l’ère numérique.

A l’origine baptisée Sillicon Valley Human Rights Conference, le RightsCon a vécu la présence de plus de 2.500 participants, venants de 130 pays, dont 700 entreprises, gouvernements et associations représentées. En partenariat avec les géants de la technologie comme Google, Facebook, Microsoft, Amazon, Twitter, mais également des fondations humanitaires comme Humans Rights Watch, UNICEF, UNESCO, Gulf Centre for Humans Rights puisqu’en effet le RightsCon allie digital et droits de l’Homme.

Présenté par Access Now, une organisation internationale à but non lucratif, engagée à la défense et l’extension  des droits numériques dans le monde , le RightsCon a choisi la Tunisie de par son statut symbolique « d’espoir » mais également pour sa position de centre technologique émergent.

Une équipe de 45 personnes ont mis en place cet événement où les participants ont eu l’opportunité de découvrir différents types de sessions avec de nombreux thèmes traitant de la place des femmes sur les réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle,  l’automatisation, la protection des données, la technologie au service du bien public, la sécurité de la confidentialité et de la surveillance, la cybercriminalité et du cryptage, le harcèlement en ligne, ainsi que du discours haineux et violent et l’extrémisme. La résolution des problèmes tels que la protection des données personnelles, la désinformation, la censure et la manipulation des élections, mais encore, les violences digitales comme la discrimination sexuelle, raciale et l’homophobie, ont été au cœur des conférences, des stands et des débats.

Le RightsCon a donné la parole à plusieurs invités internationaux, des chefs d’entreprise, des responsables politiques, des directeurs juridiques, des technologues, des universitaires et des défenseurs des droits humains afin d’aborder les problèmes urgents qui se trouvent à l’intersection des droits humains et de la technologie numérique.

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