Accueil Culture «Il s’en est allé/dhahaba» de Wissem El Abed à ElBirou Gallery : Chronique d’un monde en transformation

«Il s’en est allé/dhahaba» de Wissem El Abed à ElBirou Gallery : Chronique d’un monde en transformation

 

Elbirou Gallery à Sousse abrite, depuis le 20 décembre courant et jusqu’au 15 janvier 2023, «Il s’en est allé/dhahaba», une exposition personnelle proposée par l’artiste visuel tunisien Wissem El Abed dans le cadre du projet Pétrodinar, en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles-Programme du fonds d’encouragement à la création littéraire et artistique.

Wissem El Abed est né en 1977. Il est auteur, illustrateur et docteur en arts et sciences de l’art à la Sorbonne. Il interroge dans sa pratique les paradoxes du monde moderne. Ses œuvres ont été exposées à plusieurs occasions lors d’expositions personnelles et collectives. Il a pris part, également, à plusieurs foires internationales d’art contemporain. ,«Il s’en est allé/dhahaba», qu’il présente actuellement à Elbirou, dévoile un travail abondant et hétéroclite fait de la rencontre d’anciennes et de nouvelles œuvres, où se croisent différentes techniques, expressions artistiques et autres supports et matériaux.  «… par un engouement pour le bigarré, le zébré, l’ébréché, le raturé, le gratté, par une attention au déchet, au surplus, au fatras, au rebut, à travers des œuvres récentes qui viennent actualiser des œuvres moins récentes, dans un souci de recompositions de jonctions et d’articulations…

… une alchimie transformatrice, un art qui puise de variations techniques, de choix hétéroclites, de couleurs enfouies, de choses et d’objets délogés de leurs utilités premières, de formes aux abords du monstrueux, traversé de bile, noir bitume, et de lueurs dorées évasives…

… pour parvenir, ne serait-ce que momentanément, le temps du passage du visiteur, à assurer la saisie d’un récit nourri d’idiosyncrasies, sans début ni fin, racontant un monde qui meut entre le local et le global, du personnel au commun, du singulier au pluriel, un récit désormais participatif…

… un récit de chimères, dans lequel il faut composer, recomposer, associer, tracer des lignes imaginaires, creuser, partager, faire surgir des correspondances improvisées, miser sur le transitif et aussi se risquer aux lectures précoces…», écrit l’artiste à propos de son œuvre.

A voir jusqu’au 15 janvier 2023.

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