Les leçons que certaines parties étrangères donnent sur la démocratie et les libertés ne sont au fond qu’un prétexte qui en dit infiniment plus long sur des intentions et des agendas qui n’échappent plus à personne. Ceux qui ont les ressources économiques et financières suffisantes pour aider les pays en difficulté préfèrent regarder le bateau couler. Dans leur esprit, ce ne sont pas les peuples qui sont visés. Mais ceux qui les dirigent !
Les habitudes et les réflexes du passé peuvent surgir à tout moment. Mais à chaque foi, les dérapages de certaines parties étrangères, dont les initiateurs ne sont pas au fait aussi grands qu’ils ne le disent, prennent davantage une autre dimension, notamment lorsque nous entendons le même discours, la même démagogie, le même populisme à propos des leçons à donner sur la démocratie et sur les libertés politiques.
Et à chaque fois encore, on se demande quels numéros d’illusionnistes allait-on nous réserver pour les jours à venir ? Quels arguments va-t-on donner pour justifier l’injustifiable ? Une chose est sûre : ces parties étrangères n’arrivent pas à déchiffrer loin et leurs dérapages deviennent la plupart du temps incontrôlés.
Cela dépasse largement le débat autour d’une énième dérive. Cela dépasse aussi et surtout le cadre des principes sur lesquels sont basées les relations internationales pour englober un nouvel ordre en pleine perdition.
L’on sait que la vie n’est plus simple pour beaucoup de pays, touchés notamment par les répercussions de la Covid et la guerre en Ukraine. Rien n’est plus comme avant, et davantage sur le plan économique et financier. Le constat est en effet évident : la majorité des pays est affrontée à de sérieux problèmes d’ordre financier. Beaucoup n’arrivent plus même à assurer les besoins élémentaires de leurs peuples. D’autres ont fini par jeter l’éponge. La solidarité, l’entraide et l’esprit de corps entre les nations sont désormais rangés dans les livres de l’histoire. Cependant, cela ne donne pas le droit, et ne peut en aucun cas justifier l’ingérence et le non respect de la souveraineté des pays et de leurs peuples.
Dans sa dernière rencontre avec le chef de la diplomatie tunisienne, le Président de la République est revenu encore une fois sur les relations avec les institutions et les organisations internationales. « La Tunisie doit travailler avec l’Union Européenne sur un pied d’égalité. Elle reste attachée à ses relations stratégiques avec les pays européens, mais uniquement dans le cadre de l’intérêt et du respect communs ». Et le chef de l’État d’affirmer que certains sont encore « nostalgiques vis-à-vis de l’époque de Jules Ferry ». Il s’agit bien entendu, et comme on peut le comprendre, de l’un des principaux initiateurs de la politique coloniale de la France.
On ne compte plus les dérives
Persistant dans le déni et avec des desseins inavoués, mais qui n’échappent plus à personne, certaines parties étrangères ont le sentiment d’avoir un droit de regard sur les pays. Mais si leur appréciation des situations leur paraît juste, elles donnent de plus en plus l’impression d’avoir raison tout seuls. Notamment, là où elles formatent les arguments pour dire ce qu’on ne fait pas et faire ce qu’on ne dit pas.
Il faut dire que l’appétit pour les accusations et les procès d’intentions gratuits semble aujourd’hui plus aiguisé que le respect des engagements et les accords conclus. Il s’agit au fait d’une nouvelle tournure dans les relations internationales, surtout dans un environnement qui s’éloigne de plus en plus des valeurs et des principes qui avaient pourtant fait les grandes époques.
Dans leur immense majorité, des organisations et des associations internationales n’ont pas une grande idée de ce qui se passe dans certains pays, ou encore elles sont conditionnées par des informations et même des rapports qui ne sont pas conformes à la réalité.
Mais au-delà d’une pareille déformation, c’est la vocation de ces organisations qui est ainsi mise en cause. Leur rôle et leurs prérogatives ont pris une nouvelle signification. Les travers en sont nombreux et bien connus. Inutile de préciser que le phénomène profite à tous ceux qui veulent régler le compte des autres. Il ne faut pas s’en étonner car le cœur de l’action réside dans cette tendance à aveugler l’opinion publique.
Les leçons que certaines parties étrangères donnent sur la démocratie et les libertés ne sont au fond qu’un prétexte qui en dit infiniment plus long sur des intentions et des agendas qui n’échappent plus à personne. Ceux qui ont les ressources économiques et financières suffisantes pour aider les pays en difficulté préfèrent regarder le bateau couler. Dans leur esprit, ce ne sont pas les peuples qui sont visés. Mais ceux qui les dirigent !
Dr. E. Moudoud
31 mai 2023 à 19:29
ENCORE UNE FOIS MERCI SI JALEL…COMME TOUJOURS, VOUS TOUCHEZ DU DOIGT AUX VRAIS PROBLÈMES DE NOS RELATIONS ‘BILATÉRALES’…QUI RESTENT TOUJOURS LOURDEMENT MARQUÉES PAR UN ‘NÉO-COLONIALISME’ ‘DÉBRIDÉ’, MAIS QUI N’OSE MÊME PLUS SE ‘MASQUER’ À TRAVERS SA PRESSE ‘LIBRE’, SES AMBASSADES À TUNIS…ET SURTOUT, SURTOUT SES NGOs ‘CHARITABLES’…DES ‘INFORMATEURS’ À PLEIN TEMPS POUR LEURS GOUVERNEMENTS RESPECTIFS…QUI TRAITENT NOS PROPRES ONGs TUNISIENNES SURTOUT DEPUIS 2011 COMME DES ‘SOUS-TRAITANTS’ ET DES ‘MENDIANTS’…. MAIS DIEU MERCI NOTRE PEUPLE, NOTRE JEUNESSE EN PARTICULIER, N’EST PAS ‘DUPE’…IL SAIT ‘RECONNAiTRE’ TRÉS VITE QUI VEUT L’AIDER ET QUI VEUT SE MOQUER DE LUI… C’EST POUR CELA QUE DANS TOUTES MES MISSIONS EN TUNISIE, JE REFUSE DE RENCONTRER TOUTE NGO, AUSSI BIEN TUNISIENNE QU’ÉTRANGÈRE QUI N’A PAS ÉTÉ ‘AUDITÉE’…QU’ON VIENNE PAS NOUS ‘DONNER’ DES LEÇONS QU’ON N’APPLIQUE PAS CHEZ SOI, SURTOUT QUAND IL S’AGIT DE LA GESTION DE ‘L’ARGENT PUBLIQUE’ …. LA DÉMOCRACIE, LA BONNE GOUVERNANCE, LA LIBERTÉ DE LA PRESSE, ETC., ETC. COMMENCE PAR LÀ: LA TRANSPARENCE ET LA BONNE GESTION DE LA ‘CHOSE PUBLIQUE’…ET L’EUROPE, DE PLUS EN PLUS RACISTE…, DOIT ‘BALAYER DEVANT SA PORTE AVANT D’AVOIR ‘L’INSOLENCE’ DE DONNER DES LEÇONS EN LA MATIÈRE À LA TUNISIE DE SI LAHBIB…