Réussir le scrutin du 24 décembre

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Editorial La Presse

La Tunisie vit, théoriquement depuis ce samedi 2 décembre, au rythme de la campagne électorale qui prendra fin le 22 courant. Le jour du scrutin aura lieu le 24 de ce même mois, afin d’élire celles et ceux qui seront appelés à former le Conseil national des régions et des districts.

Mais, tout d’abord, il ne faut pas confondre les nouveaux conseils avec ceux municipaux dissous en 2022, sans qu’aucun scrutin ne soit fixé pour pallier cette vacance, alors que selon la Constitution d’août 2022, le Parlement est composé de deux Chambres, à savoir l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), élue en janvier 2023, et un Conseil national des régions et des districts.

Ce nouveau dispositif répond au projet initié par le Président de la République et appuyé par les résultats du référendum du 25 juillet 2022 consistant en la mise en place d’un système politique fondé sur le principe de la gestion par la base.

Ainsi, toutes les commodités ont été agencées à l’Instance supérieur indépendante des élections (Isie) pour qu’elle s’acquitte de sa mission dans des conditions optimales, grâce à un recrutement d’agents et de contrôleurs nécessaires au bon déroulement des opérations électorales dans la transparence.

Dans le même ordre d’idées, les autorités compétentes ont accordé un budget consistant à l’Instance, d’une valeur de 190 millions de dinars en vue de lui conférer tous les moyens humains et matériels adéquats pour parachever les sessions de formation au profit des différents membres des instances régionales.

C’est dire que rien n’a été laissé au hasard pour réunir les atouts d’ordre matériel, éthique et procédural grâce, il faut le reconnaître, à une coopération sans faille entre l’Isie et les divers départements gouvernementaux compétents.

Lors d’une session de formation organisée au profit des membres des instances régionales, mercredi dernier, à Hammamet, Bouasker a déclaré à l’agence TAP que les efforts sont aujourd’hui axés sur l’équipement des centres de scrutin et des bureaux de vote en matériel nécessaire, ainsi que le recrutement et la formation des responsables.

Après tant d’efforts, il est à espérer une bonne adhésion des électeurs sachant que l’optimisme est de rigueur, de ce côté-là aussi, avec des prémices encourageantes. Le président de l’Isie précise, à ce niveau, que plus de 700 mille Tunisiens ont procédé à la mise à jour de leurs données

Il va de soi que d’ores et déjà, les électeurs sont appelés à accomplir leur devoir et à bénéficier de ce droit à participer à la chose publique qui commence, logiquement, par l’implication dans les divers scrutins pour désigner leurs représentants dans les instances législatives.

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