«Rares sont les joueurs étrangers qui ont donné satisfaction, ces dernières années. Il y a plus de vingt ans, les joueurs étrangers étaient des vedettes tels que Magharia et Malitoli. A mon sens, nous n’avons pas d’experts en recrutement . En Europe, ce sont des spécialistes qui s’occupent des recrutements. Ils font la différence entre le joueur accompli et le jeune prometteur. Bref, ils en connaissent un rayon sur la future marge de progression et les dividendes à tirer par la suite. Chez nous, les recrutements sont la chasse gardée de managers dont la plupart ne sont pas qualifiés. Il suffit de visionner un C.D pour passer à l’action !
Ce n’est pas comme ça que ça marche. Plus encore. La plupart du temps, l’opération se conclut sans que le joueur ait une idée claire sur la politique du club».
«Bouc émissaire et conséquences»
En recrutant des joueurs étrangers quelconques, les clubs courent à leur perte. Pourquoi? Parce qu’après avoir enrôlé le joueur, il sera vite libéré pour insuffisance de résultats. Ce sera le bouc émissaire parfait alors que la faute incombe aux recruteurs.
Le recrutement est une science. Il faut que celui qui s’en occupe soit du domaine. Un véritable expert en la matière. Chez nous, les recrutements ne sont pas ciblés et les pertes sèches qui en découlent viennent aggraver encore plus le déficit des clubs».
S.K.