Le dossier est sous examen judiciaire. Les délibérations prévues le 14 mai ont été reportées au 28 de ce mois. Le redémarrage des activités de la société est prévu au mois de septembre 2019
A titre de rappel, la crise accrue de production de la société s’est manifestée en 2014 et s’est accentuée ces 7 derniers mois, soit depuis octobre 2018, quand la société a connu un arrêt total de la production à cause du manque ou plus exactement de l’absence de matières premières, à savoir le lait et le matériel d’emballage. A mettre en cause également l’augmentation du déficit budgétaire de la société qui a entravé considérablement la marche normale de la production. A noter que malgré cette crise, la société a tenu à payer les salaires des ouvriers.
A propos de l’évolution actuelle de la situation, des démarches ont été faites par le syndicat de base de ladite société et des efforts consentis par les autorités afin d’assurer la reprise des activités dans de bonnes conditions.
Un plan de sauvetage
Néji Othmen, secrétaire général du syndicat de base, nous a révélé que le dossier, comportant un aperçu sur les difficultés que la société a essuyées depuis belle lurette, a été transmis au tribunal de première instance de Sousse afin d’envisager les solutions réglementaires en vue d’appliquer le plan de sauvetage impliquant plusieurs parties concernées, en l’occurrence les banques et les actionnaires.
Les délibérations, décisions et résolutions des juristes concernant la clarification de la situation de la société et notamment la reprise du travail avec l’actuel conseil d’administration ou son remplacement par un autre nouveau conseil, prévues le 14 mai, ont été reportées au 28 de ce mois.
Les responsables de la société, a-t-il poursuivi, ont établi et déposé une demande auprès de l’inspection régionale du travail concernant la nécessité de départ de 250 ouvriers en chômage technique pendant 3 mois, à compter du 1er juin jusqu’à la fin du mois d’août, et ce, selon l’article 21 de la convention du travail qui stipule que ces ouvriers en chômage technique recevront environ 70% de leurs salaires. De ce fait, le redémarrage des activités de cette société est prévu au mois de septembre prochain.
Signalons que le plan de sauvetage stipule 4 points principaux, à savoir l’augmentation du capital de la société d’un montant de 45 MD, dont 25 MD provenant des banques et 20 MD des actionnaires, en plus du rééchelonnement de la dette dont le montant est estimé à 30 MD, la constitution d’un compte courant associé évalué à 15 MD et l’octroi des crédits de gestion pour lui permettre de reprendre ses activités. Rappelons que ce plan a été approuvé lors de la réunion du 19 mars 2019 qui a eu lieu au ministère de l’Industrie en présence des parties concernées.