« La grand-messe continentale du sport-roi approche à grands pas. Pour le Team Tunisie, place forte du football africain, l’objectif est toujours le même, soit atteindre l’apothéose de cette joute et pourquoi soulever à terme le Graal continental.
Et dans la perspective des prochaines répétitions d’avant-CAN, Alain Giresse a déjà fait appel à un contingent d’expatriés valeureux pour les uns et ambitieux pour les autres. Avec les Farouk Ben Mustapha, Moez Hassen, Mohamed Dräger, Rami Bédoui, Yassine Meriah, Dylan Bronn, Oussema Haddadi, Ali Maâloul, Nader Ghandri, Ellyes Skhiri, Ferjani Sassi, Naim Sliti, Bassem Srarfi, Seifeddine Khaoui, Youssef Msakni, Wahbi Khazri et autre Fakhreddine Ben Youssef, le coach dispose d’un noyau dur de compétiteurs confirmés et jeunes pour la plupart.
Idem pour l’ossature qui est composée de joueurs, qui, rappelons-le, ont affronté le must de la planète football lors du Mondial, en l’occurrence la Belgique et l’Angleterre, deux demi-finalistes du tournoi. Pour revenir aux prochains nominés de la liste de Giresse, de prime abord, il y a de quoi être rassuré sachant que le timonier s’applique à créer l’alchimie en associant des jeunes loups, des tauliers et des révélations de la Ligue 1. Volet révélations d’ailleurs, les surprises de notre championnat, jusque-là, n’ont pas été ignorées. On pense à l’Etoilé Kechrida et au Clubiste Chamakhi.
La vérité de demain n’est pas celle d’aujourd’hui.
Si l’on doit absolument traduire nos ambitions sur le terrain et rien que sur le terrain, j’en appelle à l’audace des joueurs pour redoubler de détermination en vue d’atteindre les objectifs assignés, soit disputer la finale. C’est forcément dans nos cordes même si en face, la Tunisie sera soumise à rude épreuve ».
Avoir les moyens de ses ambitions
« Vous savez, Giresse en connaît un rayon sur le football africain, ses tendances, ses tares et ses forces motrices.
Il ne s’agit donc pas de tout chambarder et de tout reconstruire, mais d’opérer des changements dans la continuité, de manière diffuse. C’est ce à quoi le timonier s’est attelé depuis son intronisation. Certes, il y a des constantes et des piliers en sélection. Mais nul n’est inamovible. Idem pour le volet relatif à la profondeur du banc, c’est-à-dire le choix des alternatives et des jokers. Il faut comprendre par là que disposer de doublures valables dans les trois lignes de jeu est primordial pour concurrencer les prétendants traditionnels.
De tout temps, la force de la Tunisie, c’est le groupe.
L’équipe nationale a une âme. La symbiose est palpable autant que la cohésion et la solidarité. La majorité des joueurs se valent à différents postes, ce qui tranche avec d’autres nations dépendantes de l’inspiration de deux ou trois éléments clés.
Toujours chapitre joueurs, les cadres-particulièrement, connaissent parfaitement la musique. Sans prétention mais avec de l’abnégation à revendre, ils peuvent écrire l’histoire et glaner la Coupe d’Afrique.
Du tropisme à la stabilité, l’équipe de Tunisie s’est construite une réputation de formation coriace et tenace, dotée d’un système automatisé. Il s’agit maintenant de s’en remettre à la philosophie d’un technicien chevronné qui doit absolument tirer le meilleur d’un groupe de battants».
K. K.
