Une seconde consécration en Ligue des champions en l’espace de six mois. Vous devez être aux anges…
Je suis heureux pour le club, surtout pour les supporters qui nous ont beaucoup soutenus et qui étaient toujours derrière nous tout au long de la saison, soit à domicile ou à l’extérieur. Des supporters qui n’hésitent pas se déplacer nombreux pour nous encourager même quand nous évoluons à l’étranger.
Cela fait trois ans que je suis là, et c’est la deuxième étoile que je décroche. Oui, rien que pour ces deux étoiles décrochées en l’espace de six mois, je ne peux être qu’aux anges.
Sur le plan sportif, si nous sommes parvenus à préserver notre titre de champions d’Afrique, c’est que nous avons eu une bonne équipe cette année. Par ailleurs, l’un des points forts de l’EST réside dans la solidarité de son groupe. Il y a un bon état d’esprit qui règne entre les joueurs. Même les remplaçants, à l’instar de Jouini et Rabii, ont toujours affiché un état d’esprit positif. Ils ont toujours répondu présents à chaque fois qu’on a eu besoin de leurs services.
Vous attendiez-vous à ce que vous passiez à un palier aussi supérieur ?
Oui, la finale contre Al Ahly était particulièrement harassante. Mais après avoir passé le plus difficile et remporté la Ligue des champions, nous sommes entrés dans un cycle positif grâce à la motivation. Outre le facteur motivation, l’expérience nous a beaucoup aidés dans la conservation de notre trophée.
Toutefois, lors de la double confrontation contre le Wydad en finale, l’EST s’est compliqué la tâche, paradoxalement au moment même où elle dominait les débats. Comment expliquer cela ?
Au fait, nous avons fléchi contre le Wydad à chaque fois que nous avons pris l’ascendant. Ce n’est pas commode, mais ça arrive dans le football. Mais le résultat y est, et c’est l’essentiel. Nous avons joué intelligemment que ce soit lors de la finale aller ou lors de cette manche retour, même si le match s’est arrêté plus tôt. Au final, nous avons remporté une belle victoire. Par ailleurs, je tiens à féliciter les joueurs du Wydad de Casabalanca pour leur prestation.
A Radès, la nuit était particulièrement longue…
Personnellement, je suis déçu que le match ne soit pas allé jusqu’au bout. C’est bien dommage ! L’arbitre a décidé d’arrêter le match alors que nous avons joué une mi-temps et un quart d’heure seulement dans la seconde période de jeu. Les dirigeants de la CAF doivent avoir leurs raisons. Le scénario de cette finale retour n’était pas beau à voir. C’est moche pour un spectacle de football. Les supporters qui ont payé leurs billets ne sont pas venus au stade pour regarder une mi-temps seulement. De plus, il s’agit d’une finale de Ligue des champions. Ce n’est pas beau pour l’image du football.
Concernant votre avenir à l’EST, allez-vous partir ou poursuivre l’aventure ?
Je suis très satisfait des trois saisons que je viens de passer à l’Espérance de Tunis, rien que pour avoir remporté deux Ligues des champions. Mon passage sous les couleurs « sang et or » a été bénéfique. Pour le moment, je suis encore espérantiste. Rien n’est encore décidé à titre définitif.