«Il n’y a plus d’avants-centre de métier. A part Khénissi et Chawat, c’est le vide. Pourtant dans les années 70, il y en avait à profusion. Je me rappelle de feu Akid, Khouini, Ouada, Adhouma, Baayou et tant d’autres. Ce vide a poussé plusieurs équipes à recruter des Algériens et des continentaux. Nos jeunes sont donc négligés. A part l’ESS et le CSS, les autres équipes n’accordent aucun intérêt aux jeunes. Elles préfèrent renforcer leur effectif par des joueurs déjà prêts et recrutés à la hâte la plupart du temps.
Et puis, c’est rare de trouver des avants-centres libres. Les buteurs sont toujours sollicités. Ainsi, la majorité des équipes de la division nationale ne possèdent pas d’avants-centres de métier. D’ailleurs, leur style de jeu est axé sur les joueurs de couloir ou sur les demi offensifs. Une tendance qui n’a pas porté ses fruits volet concrétisation. Or, la finition se travaille».
«Pour des centres spécialisés»
«Vous savez, les matches ne sont plus spectaculaires en l’absence de buts. Il faut à mon sens créer des centres de formation spécialisés pour les gardiens de but, les défenseurs, les attaquants, les buteurs, les régisseurs, etc. Que les nombreuses académies se spécialisent aussi. Mais dans les deux organes cités ci-haut, il faut que les jeunes soient encadrés par des formateurs expérimentés et qualifiés».
S.K.