«Le geste de Hassen est impardonnable». C’est ce qu’a déclaré à un confrère Sadok Sassi, dit Attouga.
Il savait de quoi il parlait, lui, ce monument du football africain qui a fait pleurer bien des foyers et des vedettes illustres en s’interposant tout au long de près de deux décennies à leurs prouesses et en réduisant à néant les situations incroyables qu’ils avaient créées.
Lorsque Chétali l’avait remplacé, au moment où personne ne s’y attendait, par son camarade d’équipe Naili au Mondial de 1978, il n’a pas bronché. Il ne s’est pas révolté et a été le premier soutien pour son jeune coéquipier. Bien sûr, Chétali avait ses raisons. Attouga les a acceptées sans provoquer d’esclandre et personne n’est intervenu dans cette question purement technique.
La faute du jeune Hassen, auteur d’un très bon match d’ailleurs, est donc grave. Elle a donné une mauvaise idée de la discipline de groupe qui règne au sein de la sélection tunisienne. Un groupe qui, si l’on croit ce qui s’est passé après la qualification, a promis de tout mettre en œuvre pour aller le plus loin possible. Et lorsque l’entraîneur des gardiens, lui-même gardien de but, avait décidé de le remplacer par Ben Mustapha, il savait pertinemment qu’il était mieux disposé pour les tirs au but. Sinon à quoi sert un entraîneur des gardiens?
Bien entendu, à froid, Hassen s’est excusé auprès de ses camarades et des fans qui ont été les premiers surpris par son attitude peu sportive. Mais le mal a été fait et les télévisions du monde entier ont transmis cette réaction épidermique, incontrôlée et injustifiable.
Ben Mustapha s’en est tiré, et tout est bien comme dans le meilleur des mondes, on s’est embrassé et félicité d’avoir dépassé ce cap. Ce geste a quand même jeté un froid dans l’ambiance, surtout que la séance des tirs au but est extrêmement difficile à gérer sur le plan mental. Il aurait pu déconcentrer ses camarades et changer le cours de l’histoire.
Nous espérons que ce jeune a compris que les réactions désordonnées sont capables de tout bouleverser dans les moments critiques.
Tout est bien qui finit bien mais si, comme annoncé, nous devons apprendre de nos fautes, il n’y aura plus ce genre de comportements répréhensibles et indignes au sein d’une équipe qui se veut représentative de tout un pays.
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JABALLAH Ladjemi
16 juillet 2019 à 07:39
Tous ceux qui aiment l’Equipe nationale et ses joueurs veulent comprendre ce qui a poussé l’arbitre de la 1/2 finale contre le Sénégal à refuser le Pénalty qu’il a auparavant accordé. Qu’a t il vu sur le VAR que le public et les téléspectateurs n’ont pas pu voir ? SVP Essayez de trouver une réponse logique.