Accueil A la une Réserve naturelle de Touati: les gazelles et les mouflons menacés de disparition

Réserve naturelle de Touati: les gazelles et les mouflons menacés de disparition


Des chasseurs illégaux et anarchiques  n’hésitent pas à investir les lieux, surtout la nuit, à l’aide de projecteurs  afin de chasser les gazelles et les mouflons.


Aménagée par l’arrondissement des forêts de Kairouan, la réserve naturelle de Touati, située  à proximité du barrage Sidi Saâd (délégation de Nassrallah), couvre plus de 300 ha et est composée surtout de pins d’Alep, d’alfa, d’acacias, de romarin, de plantes médicinales et de roseaux. C’est pourquoi elle constitue le refuge de nombreux mammifères (chacal, renard, hyène, lièvre), reptiles (vipères à 2 cornes), oiseaux sédentaires (cailles, perdrix, pigeons), oiseaux migrateurs (canards, oies cendrées), tortues…

Quant à l’objectif de cette réserve naturelle où monts et vallées s’enchaînent, il vise à protéger la flore et la faune, notamment les espèces animales en voie de disparition tout en favorisant l’introduction d’autres espèces, telles que la gazelle de montagne, le mouflon et les chèvres naines.

Malheureusement, on constate depuis quelques années un phénomène très grave provoqué par des chasseurs illégaux et anarchiques qui n’hésitent pas à investir les lieux, surtout la nuit, à l’aide de projecteurs  afin de chasser les gazelles et les mouflons.

Ainsi, de 30 gazelles en l’an 2000, il n’y en a plus aujourd’hui qu’une douzaine. En ce qui concerne les mouflons, il ne reste que 98 au sein de la réserve et 40 autres dans ses environs, notamment à Djebel Twila, Chrahyl et Bougubrine.

C’est pourquoi  il serait souhaitable d’intensifier les patrouilles policières à l’aide de véhicules tout terrain et d’augmenter le nombre de gardiens de forêts afin d’arrêter ce massacre et ce crime commis par des bandes de malfaiteurs qui ne font que porter atteinte à l’environnement tout en menaçant de disparition des espèces animales tant convoitées.

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Charger plus par Fatma ZAGHOUANI
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Un commentaire

  1. Ben Abid Slaheddine

    5 août 2019 à 12:54

    Il faut être sans pitié avec ces braconniers. Appliquez la loi avec fermeté

    Répondre

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