Accueil Culture «Arboun 2» au Théâtre municipal de Tunis (le 23 novembre 2019) : Le malouf version Fadhel Jaziri

«Arboun 2» au Théâtre municipal de Tunis (le 23 novembre 2019) : Le malouf version Fadhel Jaziri


Demain samedi 23 novembre, rendez-vous au Théâtre municipal de Tunis pour la première de «Arboun 2», produit par Nouveau Film et signé Fadhel Jaziri, qui vient juste de présenter aux dernières JCC son film «Guerra». 24 pièces du répertoire musical tunisien seront présentées au cours de ce spectacle qui consacre la musique et le chant profane tunisien dans toute sa splendeur.


Fadhel Jaziri revisite avec son style original le patrimoine musical, non pas du point de vue muséographique, mais comme patrimoine vivant qui se renouvelle avec une jeune génération de musiciens issus des instituts de musique. Ces musiciens œuvrent à donner des couleurs adaptées à notre époque en utilisant des instruments occidentaux aux sonorités modernes.
Le spectacle se présente sous forme d’un atelier de gestation où des musiciens se préparent à fournir les meilleures pièces de malouf ayant fait les beaux jours de la Rachidia. La poésie que recèlent ces œuvres est l’expression de la musique classique et lyrique tunisienne. Elle préserve le raffinement d’un riche héritage qui s’est forgé au carrefour de traditions andalouse et ottomane.
«Arboun 2» est la suite de «Arboun 1» de Haithem Ladhiri, présenté en 2018, sous la direction de Fadhel Jaziri, dans le cadre du Festival de la Médina de Tunis. L’imposant baryton avait alors donné une nouvelle version du chant tunisien d’antan en rendant hommage à des chefs-d’œuvre du répertoire arabe. Au cours de ce «Arboun 2», il guidera une dizaine de musiciens Lyès Balaki (piano), Farhat Taieb (basse), Haithem Ghatass (violon), Mokhlass et Moatez Aouinti (percussion), Mohamed Ali Halwani (guitare et chorale), Mohamed Jouini et Montassar Bazaz (chorale).
Côté technique, une pléiade de techniciens sera aux manettes pour assurer le spectacle et garantir la qualité du son et de l’image sous la houlette du maître d’œuvre Fadhel Jaziri et Hédia Ben Ammar, dont le travail dans les coulisses est considérable.

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