Nos politiques sont-ils conscients des difficultés que rencontrent les Tunisiens ? Dans quel monde vivent-ils ? Dans quelle tour d’ivoire ? Loin des citoyens, est-ce le signe de la méconnaissance de la vraie vie ? Comment faire carrière sans être conscient des préoccupations des Tunisiens ?
Préoccupés par leur carrière politique, nos hommes politiques ne cessent de confirmer qu’ils sont totalement coupés du réel. Fins de mois difficiles, angoisse de l’avenir, problèmes pour nourrir une famille. Alors que la défiance à l’égard des dirigeants politiques n’a jamais été aussi forte et que le populisme se répand, la crise économique ne cesse de s’amplifier, l’exclusion sociale encore davantage. L’augmentation des déficits publics fait état de la fragilisation du pouvoir d’achat. Un politique déconnecté de la «vraie vie», c’est forcément un mauvais politique. En déphasage avec la vie réelle, appartenant presque tous à un milieu fabriqué pratiquement dans le même moule, ces hommes politiques sont totalement déconnectés de la réalité. Depuis 2011, la plupart sont entrés très tôt dans une carrière politique. Ils ignorent la réalité du monde social. Comment peut-on prétendre gouverner quand on utilise un jargon obscur, un langage embrouillé, compliqué et populiste ? Une façon de se couper des préoccupations des citoyens, une façon d’occulter les problèmes qui ne semblent pas les concerner. Ainsi, il suffit de détenir certains privilèges pour refuser de concevoir les problèmes que rencontrent les autres. Imbus de leur pouvoir, ils se coupent du monde. Leur seule ambition en impose à autrui. Tout ce dont ils bénéficient leur sert de paravent pour trouver prétexte à être constamment dans le déni.
Certains sont à présent définitivement engagés dans la sphère des conflits, des affrontements et des altercations de tous bords. Tous les aléas et les dépassements qui en découlent nous amènent à nous interroger sur les intentions et les motivations qui les font ainsi courir. Le paysage politique est devenu propice à l’émergence et à la prolifération des intrus. Parachutés dans un environnement qui ne leur appartient pas et surtout par une reconversion dont on ignore l’origine, et encore moins le sens et l’utilité, leur champ d’action prend au fil du temps une mauvaise tournure, surtout lorsque les dérapages désavouent les valeurs et la culture de la réussite. Les échecs et les déceptions font mal aux Tunisiens. Ce que les politiques qui se sont succédé ces dernières années n’arrivent pas à réaliser, encore moins à atteindre, met à nu cette inaptitude à relancer le pays sur la bonne voie. Le milieu est loin d’inviter à rêver. Il perd de plus en plus de leaders. Il n’a plus de fédérateur. Même pas un modèle sur lequel les Tunisiens peuvent vraiment s’identifier.
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karabaka youssef
2 décembre 2019 à 09:49
Un seul regard sur les PBS et difficultés que vie les Tunisiens quotidiennement concernant, le transport au travail et à l éducation motorisé ou non vue le trafic sur nos routes et l’état de ces derniers et des bus et métros, la santé et les hôpitaux, la malpropreté des villes et partout, les prix enflammés.
L’état au moins des domaines suscités, qui se dégradent jour après jour, prouve sans doute que rien n’est entrain d’être faire pour stopper l’hémorragie et qu’ils sont déconnectés non pas de la réalité seulement mais du pays.
Au contraire, il semble fortement qu’il sont connectés au prestige, pouvoir, voitures et carrière politique..Etc.
Mon état constitue un exemple concret de la souffrance quotidienne des Tunisiens : j’habite à Choutrana 1, soukra. Lundi, mardi et mercredi je laisses ma Clio classico à ma femme pour qu’elle prenne mon 3eme enfant à midi à l’école et J’amène avec moi chaque matin mes deux enfants au collège. Et bien, Pour trouver un moyen de transport (taxi, bus ou transport rural non encombré) jusqu’à l’Arianna, métro, puis à Menzeh 1, obligatoirement nous devons être à 6h20 du matin sur la route. A 6h25 aucun taxi n’accepte d’aller à l’Ariana pour deux raisons : état catastrophique de la route et blocage du trafic sous le pont.
En cas de pluie, on ne trouve aucun moyen de transport, ma femme se réveille pour qu’elle ns amène et laisse notre petit enfant dormir tout seul.
C’est une souffrance durant toute la période scolaire et pendant les 07 jours de la semaine, soit pour aller au travail, à l’éducation, à l’étude ou au sport des enfants..Etc.
Le transport, l’état des routes, le blocage du trafic routier, la santé public et le PVR d’achat sont des PBS qui urgent et qui rendent les Tunisiens incapables de supporter encore.