Le complexe culturel Assad Ibn El Fourat et le lycée Ibn Rachik ont abrité, du 30 novembre au 1er décembre, deux manifestations culturelles organisées par Sawa Med Tunisie et l’Association des enfants et des jeunes pour l’animation et la citoyenneté active et la culture numérique et avec la collaboration de l’Inlucc, et ce, au profit des jeunes âgés de moins de 30 ans.
La première activité a concerné un concours d’essai relatif à la bonne gouvernance et son rôle dans la promotion du progrès tout en menant une guerre contre la corruption. Et c’était une occasion pour ces jeunes de révéler leur don caché pour l’écriture au moyen de figures de style, de métaphores et de belles expressions.
La deuxième manifestation a concerné la présentation de monologues ne dépassant pas les 15 minutes ayant pour thème la lutte contre la corruption et qui consolideront sans aucun doute l’expérience audacieuse et la création individuelle de beaucoup de jeunes. Il faut dire qu’un public assoiffé de divertissement et de culture a notamment admiré la force de jeu et l’interprétation de jeunes comédiens amateurs, complètement habités par leurs personnages et qui ont pu extérioriser leurs dons et montrer leur enthousiasme, leur fraîcheur et leur passion pour le 4e art.
En outre les comédiens ont présenté une pluralité d’idées et une autopsie des relations humaines où le passé, le présent et l’avenir s’entremêlent.
Grâce à des jeux de mots, à des sous-entendus, à de faux semblants ironiques et à des flash-back, ces jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour évoquer les défauts de l’être humain dont la cupidité, la jalousie, la corruption, les magouilles et l’arrivisme.
Oumayma Hammami, 18 ans, ne tarit pas d’éloges quant à l’importance de ces deux manifestations : «Pour nous, jeunes de l’intérieur, le théâtre est libérateur puisqu’il nous dégage du stress et de la solitude. Durant ces deux journées, nous avons vécu des moments inoubliables où nous nous sommes sentis emportés par les gestes et la diction des comédiens ainsi que par la musique, les jeux de lumière, les beaux costumes, le décor et la narration psychologique».
Aymen Ayachi renchérit : «Ces monologues nous ont permis de prendre conscience de la place du 4e art dans notre vie, de nous apprendre à mieux apprécier le paysage théâtral et de nous donner le goût de choisir les spectacles qu’on apprécie. On ne peut donc que soulever ce genre d’initiative, par conséquent de communication passant par l’art…».
A la clôture de ces deux manifestations, des trophées et des attestations ont été remis aux meilleurs participants et un hommage a été rendu aux journalistes. En outre, des spectacles de karaté, de taekwondo, de kick-boxing, d’aérobic et de HDS (haïde-defence system) ont été présentés par de jeunes adhérents aux différents clubs sportifs.
