Accueil Culture A la galerie Musk and Amber : Que le cirque commence !

A la galerie Musk and Amber : Que le cirque commence !


Qui d’entre nous peut prétendre ne pas aimer le cirque ? Qui, dans cette atmosphère de chapiteau, de clowns tristes ou gais, de danseuses acrobates, de flonflons et de couleurs, ne pas retrouve la magie de l’enfance, la poésie du rêve, le goût de l’absurde et l’émotion de l’impossible ?


En choisissant ce thème pour sa dernière exposition, Lamia Ben Ayed, invitant Michela Sarti à en être commissaire, jouait gagnante sur la nostalgie. Mais pas seulement. Elle jouait également gagnante sur la créativité et l’imagination des artistes qui s’en sont donné à cœur joie, enfourchant le thème avec enthousiasme, humour, poésie, fantaisie, et talent bien sûr.
Ils étaient une vingtaine à avoir répondu à l’invitation, rivalisant d’imagination dans leur interprétation du cirque et du titre de l’exposition : «Life is like a circus».

Oui, certes, la vie est un cirque, mais un cirque joyeux, coloré, ludique, un tourbillon de personnages, de masques, de signes, de clins d’œil, de rideaux qui révèlent plus qu’ils ne cachent, et de promesses. Exactement ce dont on avait besoin en ce début d’année en fait.
Alors que le cirque commence : un ravissant petit film avait annoncé l’évènement sur les réseaux sociaux, délicat conte de fées annonçant l’atmosphère de magie de l’exposition.
«Cette exposition nous a permis d’aborder l’expression artistique du cirque sous tous ses angles pour montrer au public le charme de ce monde et surtout son arrière—plan : le cosmos du travestissement, des infinis possibles, de l’incroyable, de l’illusion, et du drame, mais toujours un univers magique.» écrit en préambule Michela Margherita Sarti qui continue par une invitation :
«Vous êtes tous prêts à rire follement ou à devenir fous en vous plongeant dans la magie du cirque ? »
Visiblement, les artistes l’ont été. Lamia Ben Ayed, également, qui a dressé un chapiteau rouge, a entièrement scénographié sa galerie pour la circonstance, fait circuler de petits clowns joyeux, et offert des macarons à têtes de clowns piqués sur des pommes d’amour.

Et nous, aussi, nous étions prêts à partager ce moment.
Avec Abdessalem Ayed, qui intègre son clown dans le tissage d’un tapis. Avec Omar Bey qui joue au marionnettiste sur du métal et de la cire. Avec Meriem Bouderbala qui réanime son Karakouz. Avec Wissem El Abed qui convoque ses équilibristes que l’on attend de voir tomber. Avec Sarroura Libre dont on a plaisir à retrouver la femme perroquet. Avec Jnaina Messaoudi dont l’univers a toujours été proche de ce monde de saltimbanques. Avec Ahmed Zelfani qui intègre un long clown triste dans sa galerie de portraits. Avec Walid Zouari et ses sculptures jubilatoires. Et tant d’autres qui nous ont fait la grâce de s’amuser en nous amusant.

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