L’État fort prend le dessus. Il incarne désormais l’autorité veillant sur ses citoyens et favorisant l’intérêt général. L’autorité qui devrait sauver le pays, l’autorité du bailleur de fonds pour les citoyens et pour les entreprises.
La crise du coronavirus ne peut être surmontée qu’en se fondant sur des principes qui consacrent la valeur humaine et qui donnent la priorité à la santé des Tunisiens.
En dépit du retard de deux heures et trente minutes, le discours du chef du gouvernement a été rassurant, convaincant à plus d’un égard. Il a répondu aux inquiétudes et interrogations des Tunisiens. Il reflète et matérialise une rupture évidente avec les politiques menées jusqu’ici. Pour protéger les Tunisiens et préserver l’économie du pays, pour anticiper les étapes et éviter d’entrer dans des phases avancées de la propagation du virus, le gouvernement a pris une série de mesures exceptionnelles. Il s’est trouvé dans l’obligation de préserver la vie humaine de l’invasion de l’épidémie, quitte à geler la vie économique pour un temps dont il n’a pas vraiment la maîtrise.
Prendre les devants et se préparer à tous les scénarios. Forcément, ce ne sera pas facile, mais il faut faire preuve de beaucoup de patience, même si les décisions adoptées n’ont jamais été prises auparavant dans notre pays. Comme il n’y a pas de victoire sans sacrifices, il n’y a pas aussi de victoire sans combat. Ne pas renoncer, en ces temps de défis à toute épreuve. La vie en vaut la peine. La Tunisie et les Tunisiens comptent sur leurs propres moyens. Nos ressources financières sont, certes, loin d’égaler celles d’autres pays, au moment où beaucoup d’autres mieux lotis que nous découvrent les limites de leurs capacités médicales et sanitaires, mais nous devrons rester capables de maîtriser l’épidémie, notamment grâce à notre comportement.
De l’avis même du ministre de la Santé, l’on risque d’enregistrer dans la prochaine période des contaminations par centaines, d’ailleurs un premier cluster (foyer de contamination) a été découvert dans une petite zone. Il faut se préparer à toutes les hypothèses, aux risques réels de l’aggravation de la crise. Combien de temps faudra-t-il pour réellement stopper l’épidémie ? Il est probable que les mesures, principalement celles de distanciation sociale à grande échelle, devraient être maintenues pour plusieurs mois, peut-être jusqu’à ce que le vaccin devienne disponible. D’ailleurs, les experts ne s’y prononcent pas précisément, tout en laissant entendre que ce sera long, mais moins le prédateur est visible, plus la vigilance s’impose et la conscience qu’il inspire devrait être encore plus grande.
Le confinement sanitaire total est une mesure préventive visant à garantir notre sécurité et la stabilité du pays. C’est pourquoi il est impératif de rester chez soi et de limiter ses déplacements. L’isolement est une véritable immunisation. Il ne faut pas lâcher prise car le virus peut devenir redoutable.
Dr. Ezzeddine Moudoud
23 mars 2020 à 23:22
Merci si Jalel…tant qu’il y a des TUNISIENS comme vous…on va s’en sortir…On s’en fout des « bassesses »… »pseudos » constitutionnelles…Si Yless…ne VEUT PLUS « s’enmmerder », avec ces chiens d’Islamistes…VUE LA SITUATION….tant de projets de Lois…en attente depuis 2011…ILS N’ONT JAMAIS RESPECTER AUCUNE CONSTITUTION…Y COMPRIS LA LEUR DE 2014…NOTRE CHEF DE GOUVERNEMENT, A LE DROIT DE « GOUVERNER » AVEC TOUS LES OUTILS URGENTS DISPOBLES POUR SAUVER DES VIES…TANT QU’IL A LE SOUTIEN DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, QUI EST SEUL « HABILITÉ », A LE VIRER….ET S’IL LE FAUT, VIRER LE PARLEMENT, ET ORDONNER DE NOUVELLES ELECTIONS…MAIS ESPERONS QUR CES CHIENS VONT COMPRENDRE UNE BONNE FOIS POUR TOUTES QUI EST LE ‘BOSS’…QUI EST LE CHEF DE L’ÉTAT…CHEF DE NOS ARMÉES, ET LA DIFFERENCE AVEC UN CHEF DE CLAN, D’UN PARLEMENT DE « MAFFIOSI »….LA TUNISIE EN VA D’AUTRES… QUAND ON A L’HONNEUR DE NAITRE A « MAAKEL EZZAIM’… ON NE PEUT PAS ,ON N’A PAS LE DROIT, DE PERDRE ESPOIR DANS NOTRE PEUPLE QUI EST PLUS MULSULAMN QUE CES CHIENS AU SERVICE DES ENNEMIS DE LA TUNISIE DE BOURGUIBA…