La propagation du Covid-19 dans le gouvernorat de Médenine a fait couler beaucoup de salive. Et, malgré la visite du ministre de la Santé dans la région, la grogne ne s’est pas apaisée. Après les incidents survenus au CHU Médenine, à l’hôpital régional Sadok Mokadem, Houmt Souk, au poste frontalier de Ras Jdir et à l’hôpital de Ben Guerdane, les revendications des citoyens n’ont pas pris fin. Mais, d’après les constats, on peut dire qu’elles sont sur la voie de la résolution. En effet, dans l’île de Djerba, six docteurs de réanimation ont signé un accord pour être à la disposition de l’hôpital Sadok Mokaddem de Houmt Souk, selon le Dr Tarak Bouzid , responsable syndical des médecins privés à Djerba.
A Ben Guerdane, pour faire face à la contamination horizontale, tous ceux qui ont contacté le disparu atteint du virus, avant sa mort, ou assisté à son enterrement ont fait des prélèvements et se sont cloîtrés chez eux pour une durée de 14 jours. A Ras Jdir, nombreux sont les travailleurs tunisiens qui ont été rapatriés. Transportés dans des bus, ils ont été transférés dans des centres d’isolation, dans divers gouvernorats, pour une période de deux semaines, avant de rejoindre leurs familles. Ce sont les chauffeurs des camions libyens qui restent encore bloqués au poste frontalier. Ils ont été servis en nourriture et en médicaments. A Zarzis, la cellule de crise gère la situation, en collaboration, bien sûr, avec les forces de sécurité et le personnel médical. Les mesures de confinement sont bien respectées et aucun cas positif n’a été enregistré depuis treize jours.
JEAN MICHEL FARGE
20 avril 2020 à 09:27
tout ca un faux semblant d »allez mieux ,puisque ca augmente tous les jours .Il faut attendre avant de crier cocorico.Passons le ramadan et on verra apres.