Si les programmes télévisés ramadanesques « coronaïens » nous ont été utiles et profitables pour quelque chose cette année, c’est qu’ils nous on fait grâce des émissions réservées à la politique politicienne et des diarrhées de débats stériles, ne profitant en presque rien aux intérêts primordiaux et vitaux du tunisien. Une overdose lassante et exaspérante où les antagonistes politiques croient pouvoir marquer des points à leur faveur, alors qu’en fait, ils se font marquer des buts contre leurs propres camps. Et ne font que ternir leurs images, voulues, sans succès, reluisantes, à travers leur omniprésence sur les plateaux et derrière les micros.
Des » Plats » fades et réchauffés !
L’on ne cessera de dire et redire que le ratage est, pour le mois saint en cours, clair comme t bonjour. Faute de nous faire servir des « plats » frais, l’on nous sert des « plats » réchauffés, voire même mal réchauffés…Pandémie oblige, avec les fameuses mesures restrictives si controversées et contestées.
L’on nous gave, partout où vous zapper, de vieux feuilletons, pour la plupart ennuyeux pour des téléspectateurs vivant un confinement encore plus ennuyeux et nous imposant une atmosphère familiale angoissante, prédominée par d’interminables conflits conjugaux et familiers, où souvent, la violence verbale se conjugue inéluctablement à la violence physique, sans moyen de fuir la vie d’enfer dont le petit écran ne nous soulage guère…
« Le trésor »? Quel trésor ?
Commençons d’abord par la Caméra Cachée qui a tant et longtemps si bien agrémenté les soirées ramadanesques et télévisées depuis le noir et blanc du bon vieux temps. Ces temps-ci, l’on nous a proposé une série baptisée « Le trésor ! ». À défaut d’être une mine de trésor, il a été plutôt une mine de médiocrité et de platitude, caractérisée par une redondance « tapant sur le système ». Où, comme pour « garantir » l’échec de la série, l’on a choisi des « têtes de pipe » n’ayant ni la tête ni l’âme de comédiens, cherchant à nous arracher non par le rire et le petit sourire, mais plutôt à nous amener à nous renvoyer la grimace et la moue de désapprobation à n’en plus finir !
N’y a-t-il pas anguille sous roche ?
Heureusement que la série de la Caméra Cachée du bon vieux temps a été là, pour sauver la mise, quoique, en marge du prime time. Là, au moins, la Nationale Une nous a fait vivre agréablement sa réconciliation avec les chefs d’œuvre de Raouf Kouka et son équipe en or constituée essentiellement de Mohamed El Aouni, Néjib Guibane, etc… Ce qui nous a semblé bizarre et singulier, c’est qu’on s’est gardé – pour on ne sait trop pour quel dessein, de nous citer ces grands noms dans le générique de la série, comme si ces noms dérangent certains messieurs nés de la dernière couvée. En quoi, diantre! cela gêne en faisant connaitre ces grandes figures, ayant longtemps marqué la Caméra Cachée du bon vieux temps depuis le noir et blanc, par les jeunes générations ? Est à dire qu’il y a aiguille sous roche ?
Sans lignes rouges !
Cela dit, revenons-en au phénomène Nermine auquel, j’ai eu à consacrer l’une de mes précédentes rubriques. Nermine, lors de son ascension fulgurante et ses apparitions très courantes et quasi quotidiennes sur Facebook d’abord, puis, ensuite, sur les écrans de nos plus grandes chaines de télévision privée, s’apprêtant à jouer les premiers rôles dans le domaine de la danse et du show, pour beaucoup du reste, synonyme de nudité et de provocation indécente ! Surtout après son apparition scandaleuse sur Facebook, dépassant les lignes rouges de la morale collective et sociale, à l’occasion de sa fête d’anniversaire, célébrée dans une « stricte intimité » voulue brisée par le flash de sa mini caméra, avec son « Rodrigue », dansant avec lui, corps à corps, le fameux slow, dans une quasi- nudité, offensant la bienséance, autour d’une table richement garnie de liqueurs de toutes les marques et de toutes les saveurs !
Nulle âme fière et jalouse de sa liberté, ne saurait se dresser contre les libertés individuelles des gens dans leur vie privée si sacrée. Il n’appartient qu’à Dieu, et à lui seul ,de leur demander des comptes, leur pardonner leurs actes ou de les sanctionner, lors du jugement dernier ! Mais de là à tenir à s’afficher d’une manière impudente et éhontée, faisant fi aux bonnes mœurs si sacrées, l’on verse dans le répugnant sacrilège, risquant d’offrir à nos adolescents et adolescentes un climat propice et incitant à la dépravation, le dérapage moral, la débauche et la dérive…
Mais quels garde-fous ?
L’on rétorquerait peut-être que ceux-ci et celles-là ne sont pas obligés de mettre le nez et les yeux sur ces spectacles immoraux. Mais, par ces mauvais temps qui courent, si « pollués » par cet irrésistible diable d’Internet, quels gardes fous pourraient contenir et maitriser ces fous et fofolles du sensationnel interdit. Et quels parents seraient capables de faire un marquage individuel non stop et contrôler sans relâche les manœuvres et les manipulations discrètes des claviers par leur progéniture ? Ceux qui nous diraient oui, se feraient des illusions, pardi !
La recréation, criminellement sifflée !
Mais, hélas ! Mille fois hélas ! Voilà que l’excès mène tout droit à l’excès ! Puisque, une tête brûlée a tôt fait de tendre la tête pour mettre criminellement fin à la recréation et « obliger » illico presto ,la virtuose de la danse impudique et de nudité de « rentrer dans sa coquille ». Oui, lors d’une récente émission de « Abdelli Show Time », Nermine s’est dite menacée de mort par un intrus par voie de SMS. Et que l’interpelleur suspect a été tôt pris dans les filets de la Brigade Criminelle d’ El Gorjani, n’hésitant pas à avouer son méfait. Et c’est donc sous l’emprise de la hantise, de la peur et de la terreur, que, finalement, elle s’est résolue, à mettre fin aux scandaleuses démonstrations, provoquant le diable et le prince des démons !
A vau l’eau !
Cela dit, quoique les menaces proférées par le triste individu, scandalisé par le phénomène Nermine, soit éminemment répréhensibles et condamnables, l’audacieuse danseuse n’est pas, pour sa part, à exempter de reproches accablants. Elle qui, après avoir crevé les écrans de télévision, s’est avérée une simple étoile filante et un phénomène passager. La « vedette » aurait ainsi joué avec le feu, payé cher sa frivolité mal calculée. Tous ses mille et un projets sont ainsi allés à vau l’eau ! A commencer par celui d’ « El FAWAZIR, qui lui a échappé, au profit de l’inoubliable Aîda Boubaker, nous ayant longtemps émerveillés.
Wissem
18 mai 2020 à 17:41
Quel tête de con réac ce Larbi Derouiche. Nermine Sfar t’emmerde !!