En l’absence de nouvelles recrues, les jeunes Aghlabides ont peiné face à la pointe de vitesse des attaquants sfaxiens.
Après une parité face au CAB, on s’attendait à une nouvelle allure aghlabide pour retrouver la réussite, d’autant que les jeunes lancés dans le bain ont affiché des qualités respectables, lors de la dernière rencontre. Mourad Okbi a lancé les jeunes Naffati, Métiri, Dhouibi et Hlali. Sauf que la formation aghlabide a peiné face à la rapidité des attaquants sfaxiens. En effet, dès le début, les camarades de Harzi ont mis la pression sur l’arrière-garde kairouanaise. Les jeunes défenseurs locaux étaient incapables de gérer les conversions rapides des Harzi, Trablesi et Hammami. A la 12e, Ahmed Ammar, servi dans le dos des défenseurs, dévia la balle facilement dans les filets de Hazgui. On s’attendait à une réaction de la part des Aghlabides après l’ouverture du score par les visiteurs, mais Bouguerra, Amri et Khraïfi ont eu des difficultés pour remonter la balle face à des Sfaxiens bien positionnés sur le terrain. Les visiteurs ont dominé les débats et ont même failli creuser l’écart, mais c’est Hazgui qui sauva la face à chaque fois.
Manque de solutions
Après la pause, malgré l’entrée de Ragoubi, les Kairouanais ne sont pas parvenus à gérer la rapidité des attaquants adverses, qui s’accaparaient les espaces et partaient en contres rapides. Les hommes de Boujelbane ont exploité à fond les errements d’une défense carrément débordée sur les coups d’accélérateur de Harzi. Mais c’est sans doute Chortani qui a souffert le plus de la pointe de vitesse des attaquants Edo, Soula et Harzi. En fait, la Chabiba n’a pas toujours résolu ses grands problèmes défensifs. La voilà prendre de nouveau l’eau de toutes parts, trahie essentiellement par la fragilité de ses jeunes défenseurs. Et le coach Okbi d’expliquer : «Nous devons reconnaître la qualité et la richesse de l’effectif de notre adversaire. Nous avons eu des difficultés à gérer le rythme du match. Il faut être réaliste, notre groupe est incapable de continuer à combattre et le compteur ne peut pas redémarrer. Des renforts s’imposent. Le soutien financier aussi. Le temps presse et nous devons trouver des solutions ».
Bref, face au CSS, il y avait une différence de classe entre les deux formations. Il était difficile de soutenir le rythme imposé par les visiteurs. La colère du public contre les responsables ne résout pas les problèmes. Au contraire, il faut retrouver des ressources pour réglementer la situation financière avec la FTF et réfléchir au sauvetage.