Pas la peine d’attendre davantage pour plonger au cœur des performances. De l’avis des experts les plus avertis, l’on ne s’empêchera jamais de rappeler que les approches stratégiques adoptées ces dernières années sont largement irrationnelles et jamais avares de mauvaises surprises. Notamment sur fond de choix les plus discutables, les plus incompréhensibles…

Les mauvais choix, l’absence de réformes et d’actions, la persistance de la bureaucratie, mais aussi et surtout le parti pris contre la réconciliation économique et la diabolisation sans arrêt et sans répit des hommes d’affaires bloquent, depuis dix ans, la réhabilitation économique et le redressement financier de la Tunisie. Ils impactent lourdement l’investissement et la création de richesses dans un contexte où les opportunités ne manquent cependant pas. Ils montrent aussi l’ampleur de l’urgence. Au lieu de traîner dans les tribunaux et faire face aux procès qui n’en finissent pas, les démarches alternatives existent, conformément bien sûr au cadre juridique et législatif du pays. Les hommes d’affaires que l’on ne cesse de tyranniser, voire de persécuter, sont capables de participer activement à la relance économique, tant souhaitée et qui tarde à se concrétiser.

Le Chef du gouvernement est catégorique à ce sujet : la Tunisie doit aujourd’hui se réconcilier avec l’investissement et le capital. Par conséquent, un nouveau modèle de conciliation économique s’impose. Il est temps d’en finir avec les discours négatifs, improductifs, parfois même destructeurs et qui ne mènent à rien.

Le mal est profond et il touche aux racines d’un environnement qui ne cesse de cumuler les ennuis et de plus en plus incapable d’afficher ses réelles ambitions, encore moins ses aptitudes déjà prouvées et reconnues dans le passé. La Tunisie aurait besoin aujourd’hui, à tous les niveaux, et non pas seulement celui des hommes d’affaires, d’acteurs qui n’appréhendent pas seulement les problèmes, mais qui les règlent. De là où ils se trouvent,  ils ne peuvent plus aujourd’hui  ignorer les impératifs liés à la mission qui leur incombe. Ils ne sont pas censés non plus méconnaître les exigences de la nouvelle étape, ainsi que les besoins d’un pays qui fait face à des épreuves disgracieuses et douloureuses.

Les beaux discours ne suffisent plus pour  remettre la machine en marche. Cela, les gouvernants, les responsables et les acteurs politiques doivent non seulement le comprendre, mais surtout l’admettre  pour réhabiliter les valeurs et les vertus du travail. Notions, ces temps-ci, oubliées, délaissées, ringardisées, alors qu’elles sont la priorité suprême d’un pays engagé dans un dérapage incontrôlé.

Il y a au fait un malaise et une profonde interrogation sur une économie tunisienne qui ne travaille pas suffisamment ses fondamentaux, qui reste structurellement prisonnière des mauvais choix et qui est toujours gérée comme une petite entreprise.

On peut comprendre que la présence de certains hommes d’affaires est de nature à ne pas plaire à certaines parties, mais leur compétence est plus que jamais exigée. Aujourd’hui encore, l’on ne sait pas toujours ce qu’il convient d’imaginer pour des responsables qui ne cessent de faire un mauvais usage des exigences et des priorités de la Tunisie et des Tunisiens. On sait, cependant, que tout ce qui a été entrepris jusque-là ne répond point à leurs aspirations et à leurs attentes. 

Lestée depuis une décennie d’un tableau assez sombre, et surtout des excès de dérapages, fruits de faiblesses terriblement conséquentes, l’économie tunisienne donne encore l’impression de ne pas avoir retrouvé la fermeté du système. C’est l’occasion de dire et de répéter que ceux qui sont aux postes-clés de responsabilité ne doivent plus aujourd’hui oublier les valeurs qui font remuer les affaires du pays. Celles qui représentent la vitalité de  l’économie et des finances. Pas la peine d’attendre davantage pour plonger au cœur des performances. De l’avis des experts les plus avertis, l’on ne s’empêchera jamais de rappeler que les approches stratégiques, adoptées ces dernières années, sont largement irrationnelles et jamais avares de mauvaises surprises. Notamment sur fond de choix les plus discutables, les plus incompréhensibles…

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