Triste, triste nouvelle
Après dix ans de procédures judiciaires, le fameux Nadi de Mahdia, véritable pan de la mémoire de la ville, qui venait de célébrer son centenaire, ferme ses portes. Ce qui, au-delà d’être triste, semble contradictoire, le lieu étant classé au patrimoine. Ce qui console, néanmoins, c’est qu’il ne pourra donc en aucun cas être utilisé commercialement. Du moins on l’espère. Tout comme on espère que l’association centenaire retrouvera vite un nouveau siège.
Les Princesses à Tunis
Le dîner des Princesses, évènement glamour et caritatif, programmé l’an passé, avait été annulé à cause de la pandémie du corona, bien sûr. Il semblerait que l’espoir de reprendre bientôt une vie normale commencerait à pointer. On programme en effet cette rencontre du gotha international pour la fin du mois de juin prochain. Corona ne passera pas.
Lire à Tozeur
En 4 ans, cette ONG dirigée par Dominique Pace a monté 53 bibliothèques dans les écoles primaires de 17 gouvernorats, 13 médiathèques dans des collèges ou lycées pilotes, et a distribué quelque 60.000 livres. Actuellement, elle s’occupe du gouvernorat de Tozeur. 13 bibliothèques scolaires et une médiathèque y ont déjà été créées, totalisant à elles toutes une offre d’une dizaine de milliers de livres. Et l’on prévoit d’inaugurer, à la mi-juin prochain, une médiathèque régionale à Nefta.
Que sur toi se lamente le tigre
Paru aux éditions Elyzad, le livre d’Emilienne Malfatto recevait récemment le Goncourt du premier roman. C’est la première fois qu’une maison d’édition tunisienne est distinguée par ce prix prestigieux. Mais connaissant l’exigence et la pertinence des choix d’Elizabeth Daldoul, l’éditeur, cela ne nous étonne guère.
Gabès persiste et signe
La troisième édition du festival de cinéma de Gabès aura donc lieu. Cette rencontre d’un nouveau genre draine de plus en plus de professionnels et de public. Accompagnée d’expositions et de talks artistiques, elle est également attendue avec impatience par les étudiants des écoles d’art et de design de la région.