Quinze ambassadeurs ne sont pas à Tunis
Ils étaient une quinzaine d’ambassadeurs à présenter leurs lettres de créance au président Kaïs Saïed au cours d’une cérémonie diplomatique officielle. Sur les quinze, pas un n’était basé à Tunis. Tous avaient pour résidence l’Algérie, la Libye, Malte ou autres pays. Et l’on se souvient avec nostalgie du temps où Tunis était le centre du monde, et où les diplomates étrangers, pourtant accrédités dans de nombreux autres pays, choisissaient Tunis comme résidence.
Anouar Brahem sur l’Acropole
Notre «oudiste» national a choisi un des plus beaux sites du monde pour ouvrir la saison d’été. Il donnera un concert au festival Epidaurus à l’Acropole d’Athènes le 17 juin prochain. Et c’est accompagné de son quatuor, dans le cadre magnifique de ce monument inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, qu’il donnera le coup d’envoi à la saison des festivals. Une saison qui, nous l’espérons, le conduira une fois de plus sur nos rivages.
Si Jellal aurait eu 100 ans
Jellal ben Abdallah nous a quittés il y a quelques années. Le peintre de Sidi Bou Saïd aurait eu 100 ans il y a quelques jours. Mais la trace lumineuse de ce grand artiste, elle, n’a pas d’âge. Et si de nombreux livres et événements en perpétuent la mémoire, d’autres, en élaboration, continueront d’entretenir son souvenir et celui de son œuvre immense.
On parle de l’édition de prochains ouvrages, mais aussi d’expositions de travaux inédits.
A suivre.
El Seed en Inde
Les fresques de rues du calligraphe tunisien le plus célèbre sont autant de messages de paix, de tolérance et d’amour. Ce message, El Seed le porte dans le monde. On l’a vu investir une mosquée à Gabès, une tour à Paris, des immeubles, des ponts, des barrages, des périphériques en Allemagne, en Algérie, en Egypte, au Qatar. Actuellement, c’est au Nepal qu’il travaille. Sa devise : « L’art est le meilleur moyen d’approcher les gens ».
Nous confirmons.
Feryel persiste et signe
Elle avait été la première à en inaugurer le concept : reprenant la grande tradition des arts de la table, Feryel Lakhdar dessinait, il y a quelques années de cela, une collection de plats dédiés à une grand-mère mondaine qu’elle baptisait « Thé chez Fatty ». Depuis, la chose a fait des émules et de nombreux artistes y ont sacrifié, offrant une touche arty à notre quotidien. Feryel, quant à elle, a dessiné cette saison deux nouveaux services qu’elle présente cette semaine à Sidi Bou Saïd, Dar Didine, sur une jolie terrasse au bord de la mer.