Accueil Société Derrière les troubles sociaux: La main des organisations suspectes

Derrière les troubles sociaux: La main des organisations suspectes

Il n’y a pas mieux que les Tunisiens pour développer des théories les unes plus bizarres que les autres. On trouve de tout. Parmi ces gens-là, il n’y a pas plus pittoresques, mais, malheureusement, suspects, que ces soi-disant défenseurs des droits et des libertés.


Depuis ces toutes dernières années, ils s’illustrent comme ils le peuvent pour inventer les astuces les plus inattendues, fomenter des troubles sociaux et remonter les citoyens contre tous les systèmes en place. Il y en a, il est vrai, qui le font de bonne foi et avec conviction. D’autres suivent la “mode” aveuglément sans savoir où cela peut mener. Mais le plus grave, c’est cette catégorie de personnes qui détournent ce combat pour réaliser des objectifs inavoués au profit de forces du mal.

L’art de remonter les gens contre l’Etat 

Des organisations et des associations passent le plus clair de leur temps à ce travail. Quand on voit le degré de dévouement et la rapidité avec laquelle ils s’investissent dans la besogne, on reste admiratif !

On se dit, toutefois, pourquoi ils n’en feraient pas de même pour accomplir une œuvre utile et non déstabilisatrice. Car au nom d’idéaux nobles, ils appellent les honnêtes personnes à se transformer et devenir des ennemis dans leur nation. Des efforts soutenus sont entrepris pour remonter à fond les catégories sociales les plus vulnérables contre toutes les autorités en place. Quelle que soit la couleur du gouvernement en exercice, quelle que soit la volonté ou la sincérité des responsables, quels que soient les programmes ou les réformes proposés, bref, quelle que soit l’orientation suivie, ils y sont toujours opposés. Rien ne leur plaît. N’est-ce pas bizarre ?

Les lieux de prédilection sont ce qu’ils appellent les “régions marginalisées”. C’est là qu’ils puisent leur force de frappe sans se soucier des dégâts économiques et sociaux qu’ils occasionnent (c’est, d’ailleurs, leur but). Le pire, c’est que ces régions tombent dans le panneau et s’enrôlent dans cette tâche de démantèlement de l’Etat.

Plus de 22.000 associations constituant ladite société civile n’ont apporté que le désordre et le chaos. A l’exception de quelques-unes dont nous citerons avec fierté l’Utss (Union tunisienne de solidarité sociale), le Croissant-Rouge tunisien, les Scouts de Tunisie ou quelques autres qui se comptent sur les doigts de la main. Le reste n’est, malheureusement, qu’un ensemble hétéroclite de courants divers ayant des objectifs plus ou moins clairs.

Pourtant, les craintes que ces organisations soient infiltrées sont réelles. Leur financement, généralement, est opaque. Même celles qui reçoivent des subventions n’apportent pas les preuves que leurs actions sont transparentes. C’est pourquoi le Tunisien a tous les droits de se demander ce que font, en réalité, ces associations et sur leurs rapports avec les mouvements incessants de contestations et de protestations qui ne veulent pas s’arrêter et qui surviennent avec des timings suspects.

Beaucoup d’entre nous vont jusqu’à accuser certains de ces ensembles d’entretenir des liens avec des parties étrangères et d’exécuter des agendas qui leur sont fournis contre argent cash. Bien sûr, personne ne peut donner des preuves sur ces marchés louches car les techniques de dissimulation sont bien rodées. Le fait que dans quelques-unes il y ait des repaires d’espions n’étonne personne. L’histoire montre, en effet, que de paisibles associations civiles ou des agences travaillant dans l’humanitaire ou œuvres caritatives ont trempé dans des actions de déstabilisation dans de nombreux pays. Il n’est pas exclu que chez nous il existe des gens de cet acabit.

Les derniers retournements enregistrés depuis le mois de juillet ont donné la preuve que de tels agents de l’étranger sont bien présents dans le paysage. Comme ce “Tunisien” qui possède une espèce d’organisation qui associe l’islam et … la démocratie. Il n’a fait qu’utiliser ses accointances pour demander le boycott économique, politique et sanitaire de notre pays. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg associatif.

Des cibles bien choisies

Forcément, on est amené à douter de tout et de tout le monde. Lorsqu’on voit des personnes faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire capoter un processus de changement entamé en Tunisie et qui a obtenu l’aval des couches sociales les plus démunies, on ne peut pas s’empêcher de penser qu’il y a anguille sous roche. Ces individus veulent se montrer comme de brillants tribuns dans des manifestations qui réunissent leurs adeptes qui ont perdu toute chance de trouver une place dans le nouveau système. Leurs “sponsors” les ont alors chargés de faire la sale besogne pour rétablir, à tout prix, le système révolu qui leur a permis d’accaparer tous les privilèges à eux et à leurs complices.

Donc, tout est bon à exploiter pour peu que cela réponde aux attentes de leurs commanditaires locaux ou de l’étranger.

Aussi, choisissent-ils les moyens les plus vils pour réaliser leurs desseins. Ce qui se passe, actuellement, dans le pays n’est pas sans susciter l’étonnement. Car comment expliquer la recrudescence mystérieuse des actes de violence dans tous les domaines, à commencer par l’institution-phare de l’enseignement ?

Des drames s’y déroulent quotidiennement. Des élèves s’en prennent à leurs enseignants ou au cadre administratif, des parents irresponsables prennent d’assaut des établissements scolaires et y sèment la pagaille, des écoliers qui projettent de mettre le feu à leur école en utilisant des cocktails Molotov, des habitants qui bloquent des villes et des décharges contrôlées créant un grave problème écologique et réveillant le spectre des régionalismes, des “enchômagés” bloquent le transport du phosphate, des lobbys imposent leur ordre en maintenant la pression à son comble sur les prix, des aventuriers enturbannés qui s’improvisent “émirs” du pétrole et du gaz dans le désert tunisien et qui menacent de fermer les vannes, etc. Tout est bon à exploiter pour maintenir cet état de crise permanent et entraver tout travail de développement du pays. Cette accélération du rythme de fronde et de sédition a bien un nom : c’est la politique du chaos.

Sous prétexte de défendre les “pauvres” gens, on se permet tous les abus et on emprunte tous les slogans pour montrer que ces “meneurs” sont proches du peuple. Les ouvrières agricoles sont exploitées (sous-entendu : révoltez-vous, ne travaillez plus).

Or, ces “défenseurs” auraient mieux fait de trouver, d’abord, des solutions avant de remonter ces honnêtes personnes contre leurs employeurs. D’ailleurs, aujourd’hui, les agriculteurs ne trouvent plus de main-d’œuvre. Donc, acte I, ces “défenseurs” des droits et libertés visent notre agriculture. Acte II, ces individus s’acharnent à dresser ces diplômés du supérieur qui peinent à trouver un job. Tels des charognards, ils s’acharnent sur les pauvres proies. Il suffit de pousser ces chercheurs d’emplois à accomplir des actes extrêmes et alimenter le climat de haine et de subversion.

Si leurs intentions étaient bonnes, ces “militants” des droits auraient pu encourager ces jeunes à compter sur eux-mêmes et à les inciter à se prendre en charge et ne plus attendre que la solution vienne de l’Etat.

Diplômés-victimes

C’est ainsi que ces docteurs au chômage campent sur leurs positions depuis des années sans se donner la peine de se tourner vers d’autres solutions. Il est impossible d’attendre indéfiniment un travail qui leur serait présenté sur un plateau. Il faut se rendre à cette évidence : rien ne se fera si, eux, n’acceptent pas autre chose que la fonction publique. Ils sont, certes, docteurs. Mais à quoi sert ce diplôme s’il n’est pas suivi d’un emploi ? De plus, il n’est pas nécessaire de s’en tenir à des conditions sine qua non. Des docteurs-chercheurs doivent être capables de “chercher” eux-mêmes un boulot selon les spécialités. Sinon, il faut se reconvertir. On ne peut pas exiger de l’Etat qu’ils soient embauchés comme… chercheurs ! Dans quels laboratoires ? Ils n’ont pas été capables de se débrouiller pendant plusieurs années. Comment seront-ils capables d’effectuer des recherches scientifiques dans nos laboratoires si tant est qu’il soit vrai que nous possédions suffisamment de laboratoires de recherche susceptibles d’en accueillir quelques-uns d’entre eux ?

C’est étrange que l’on reste d’aussi longues années avec un tel problème sur les bras. Dans des pays développés, comme les Etats-Unis, des diplômés n’attendraient pas qu’on vienne à leur aide et refuseraient l’assistanat. Ils acceptent des emplois même s’ils ne sont pas ceux qu’ils attendent. C’est le cas dans beaucoup de pays européens. En fait, ces diplômés sont restés otages d’une idée fausse qu’ils se font d’eux-mêmes et victimes des profiteurs qui les exploitent à des fins politiques.

L’actualité est là pour nous montrer que chacun de nous se doit de compter, d’abord, sur lui-même et ne pas exiger que l’Etat lui apporte la solution. L’Etat, bien sûr, est le premier responsable de cette situation de blocage à cause des mauvaises politiques suivies depuis plus d’une décennie. Mais l’individu, lui aussi, est responsable dès lors qu’il peut faire un effort pour arriver à ses fins.

Ce qui se passe avec les diplômés chômeurs et la fameuse loi 38 (pour le recrutement exceptionnel) est l’exemple même de ce qu’il ne fallait pas faire.

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Un commentaire

  1. déracine20

    24 novembre 2021 à 13:43

    C’est bien vu , tout commence de la maternelle, l’autonomie sa s’apprend..

    Répondre

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