C’est hier que s’est ouverte la 37e édition du Festival international du film francophone de Namur (Fiff) avec «L’innocent» du Français Louis Garel. L’objectif primordial de ce festival, qui se déroule du 30 septembre au 7 octobre, est de «Partager le cinéma. En vrai. En grand». Deux longs métrages tunisiens sont en lice : «Sous les figues» de Erige Sehiri en compétition officielle et «Ashkal» de Youssef Chebbi dans la section «1ère œuvre». Le détail.
Durant 8 jours, 123 films sélectionnés dans différentes sections et venus des quatre coins de la francophonie (88 Etats et gouvernements) feront le bonheur des amoureux du cinéma.
Le festival s’articule autour de trois compétitions principales proposant des films en tout genre, entre courts et longs métrages de fiction, d’animation et documentaires.
La compétition officielle comprend 12 longs métrages dont «Sous les figues» de la Tunisienne Erige Sehiri, outre cinq films français, dont notamment «Les Amandiers» de Valeria Bruni Tedeschi, «L’origine du mal» de Sébastien Marnier et «Annie Colère» de Blandine Lenoir.
Autres cinématographies : «Last Dance», une coproduction suisso-belge de Delphine Lehericey, «Des gens bien» du Roumain Paul Negoescu, «Father’s Day» du Rwandais Kivu Ruhorahoza, «Retour à Séoul» du Franco-Cambodgien Davy Chou et «Arsenault et fils» du Qubéquois Rafaël Quellet. Dans la compétition «1ère œuvre» concourent 10 longs-métrages, dont «Ashkal» du Tunisien Youssef Chebbi.
Le cinéma français, toujours en force, est représenté dans cette section par six films, dont l’excellent «Les pires» de Lise Akoka et Romane Gueret qui a été programmé à «Cannes» et où il a reçu le prix «Un certain Regard».
Deux premiers longs métrages de comédiens français devenus réalisateurs sont également en lice : «Amore mio» de Guillaume Gouix et «Marchand de sable» de Steve Achiepo. Deux documentaires figurent, également, dans cette compétition : «Le film de mon père» du Suisse Jules Guarneri et «Nous étudiants» du Centrafricain Rafiki Fariala.
Enfin, la section «Week-end du court» propose 25 films.
Outre les sections compétitives, le 37e Fiff en propose d’autres : «Petites en exclusive», soit 5 longs métrages fraîchement produits se focalisant sur des questions sociales, tels «Ces grands seigneurs» du Belge Sylvestre Sbille, «Les engagés» du Français Emile Frèche, «Les séances spéciales» font place aux documentaires belges, cinq en tout, dont «Les femmes préfèrent en rire» de Marie Mandy, «Sœurs de combat» de Henri de Gerlache… Ces films prennent le pouls de l’actualité où chacun (re)considère sa perception du monde et de la société.
À la sortie des salles, la fête se poursuit avec toutes sortes d’événements et d’animations, entre ateliers, concerts, échanges et rencontres.
Parmi les rencontres annoncées, celle avec l’acteur français, François Berléand, tête d’affiche du film «Last Dance» en compétition officielle et dont la filmographie est riche de 100 longs métrages. Un débat est prévu avec Michel Ocelot, l’une des figures du cinéma d’animation français. Invité d’honneur du Fiff-campus, il présentera son nouveau film «Le Pharaon, le sauvage et la princesse».
Des rencontres avec le jury long métrage, présidé par Annabella Nezri, productrice belge, et avec le jury court métrage présidé par Xavier Seron, réalisateur, scénariste et comédien belge.
C’est le long métrage «Pour la France» de Rachid Mami qui assurera au final la clôture de la 37e édition du Fiff de Namur. A suivre.