Al Gallery
La nouvelle librairie El Kitab, ouverte au cœur du quartier de Mutuelleville auquel elle donne vie et animation, reçoit régulièrement écrivains, poètes signant leurs ouvrages ou donnant des conférences. Mais elle reçoit aussi, dans la galerie d’art nichée dans ses étages, des expositions d’artistes organisées par la commissaire Michela Margherita Sarti.
Celle qui s’ouvre demain, sur le joli thème de «Schéhérazade mon amour », réunit un collectif de quinze artistes que le thème a enchantés.
Arts visuels en Tunisie
Tel est le titre du très érudit et très documenté ouvrage que vient de faire paraître Alia Nakhli aux éditions Nirvana.
La recherche de l’auteur a suivi l’évolution et l’histoire des arts plastiques et des institutions les accompagnant durant un siècle, de 1881 à 1981. Un ouvrage essentiel sur lequel nous reviendrons plus longuement.
Voir la vie en rose
Ils étaient tous là, artistes, acteurs, mannequins, blogueuses et influenceuses, cette nouvelle race des happy few. Mais aussi journalistes, réalisateurs, animateurs. On reconnaissait les protagonistes de Falouja, le feuilleton qui fit couler tellement d’encre, et bien d’autres vedettes du petit et du grand écran. Tous étaient venus apprendre à voir la vie en rose et découvrir le nouvel espace de Slim Optique, magnifique réalisation à l’architecture futuriste qui vous donne envie de porter des lunettes pour mieux le voir.
Iftar à la cathédrale
La cathédrale de Manchester a invité la communauté musulmane proche à venir partager un iftar dans l’enceinte même de la cathédrale. Et c’est à l’intérieur de cette cathédrale anglaise que l’imam a lancé l’appel à la prière. Une bien belle leçon de tolérance anglaise.
Leptis en danger ?
C’est le cri d’appel que lance notre ami Habib Salha, le plus fervent défenseur du site archéologique de Leptis. Il semblerait que des travaux sauvages risqueraient d’endommager durablement ce site qui est un des plus importants de notre histoire. Soyons vigilants, en cette veille du mois de mai que l’on consacre à la préservation du patrimoine.
Majed Zalila : passé recomposé
Majed Zalila expose cette semaine à Sidi Bou Saïd. Celui qui est un des plus inattendus de nos jeunes artistes est sorti de sa zone de confort et nous invite à un véritable jeu de mystification. Partant d’humbles objets du quotidien, abandonnés, obsolètes ou réformés, il leur redonne vie et en fait des créations artistiques. Récup ? Recyclage ? Re-naissance ? Oui, mais pas que ! Car ces objets avaient une âme, Zalila a su la faire revivre. Re-création, certainement. Tout ceci avec humour, poésie, imagination et créativité. Majed Zalila s’amuse et nous aussi.